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SAISON 2020 - 2021

Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce mercredi, il s'intéresse à un robot anti-noyade pour piscine mis au point par l’institut Fraunhofer en Allemagne.

L’innovation du jour pourrait se retrouver dans les piscines qui rouvrent aujourd’hui pour les mineurs. Vous avez déniché un robot maitre-nageur qui va sauver tout seul les personnes en détresse.

Il ne faut pas s’imaginer un robot "Alerte à Malibu" qui va plonger avec sa bouée rouge. Il s’agit plutôt d’une sorte de mini-brancard autonome. Il stationne tranquillement au fond de la piscine et fonctionne avec des caméras de surveillance qui analysent les mouvements des baigneurs.

Dès qu’elles détectent une personne en panique, le robot va quitter son emplacement, reconnaître la posture de la personne et se positionner le long de son buste pour bien l’accrocher et la faire remonter à la surface, même si elle a perdu connaissance.

Qu’est-ce que ça va dire ? Que des robots pourraient remplacer les maitres-nageurs ?

Non, au contraire, ils pourraient les aider.

Il faut savoir qu’en France, on connait une pénurie de maitres-nageurs sauveteurs. Dans certaines villes, elle oblige à réduire les horaires d’ouverture et même à fermer certaines piscines. Le robot pourrait donc tenir la garde quand le titulaire donne un cours ou quand il doit intervenir dans un autre bassin.

Autre nouveauté : ces robots fonctionnent aussi dans les lacs et en mer, là où la surveillance est plus difficile. Dans ce cas, ce n’est plus une caméra, mais un sonar qui permet de déterminer la position de la personne.

Ils sont déjà utilisés quelque part ces robots ?

Ils viennent tout juste d’être mis au point par l’institut Fraunhofer en Allemagne. Un modèle a d’ailleurs été testé dans le lac de Halle, toujours en Allemagne. Et il a été capable d’aller chercher, de sécuriser et de ramener un mannequin en deux minutes. Or, on le rappelle, les victimes doivent être réanimées en moins de cinq minutes, si on veut éviter des dommages au cerveau.