Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce jeudi, il s'intéresse à une nouvelle technologie qui pourrait aider à retrouver un sommeil réparateur. Il s'agit d'un lit qui empêche de ronfler.
Ce matin, une technologie qui pourrait ramener la paix et le silence dans les ménages. Il s’agit d’un lit qui empêche de ronfler.
Un lit bourré d’électronique, de moteurs et de capteurs. Dès qu’il vous entend ronfler, il va relever doucement l’oreiller pour vous incliner la tête. Cela permettra de dégager les voies respiratoires et, en principe, de stopper la plupart des ronflements.
Ce n’est pas tout. Le lit sait aussi si vous dormez sur le dos ou sur le côté. Et donc si vous bougez ou changez de position. Dans ce cas, il va réajuster la fermeté du matelas pour mieux soutenir soit les épaules et le bassin, soit l’ensemble du dos. L’objectif ? Rester dans la meilleure position possible pour éviter les concerts de tronçonneuse.
Comment il fait ? Il y a des moteurs dans le matelas ?
Oui. À l’intérieur, il y a plusieurs alvéoles qui peuvent être gonflées et dégonflées indépendamment. On peut même décider, certains soirs, de dormir dans un lit ferme parce qu’on a mal au dos. Et le lendemain, avoir un lit plus mou dans lequel on s’enfonce.
C’est un lit mis au point par les Américains de Sleep Number. Des fonctions comme celle-là, il en a des tas. Par exemple, il a un capteur de qualité de sommeil (comme sur les montres connectées) qui envoie, chaque matin au téléphone, un résumé détaillé de différentes phases de son sommeil. Il y a aussi un éclairage, en dessous, qui s’allume automatiquement pour ne pas s’éclater le petit orteil quand on se lève la nuit. Et celle que je préfère : le chauffage pour ne pas rentrer dans des draps gelés. Le lit peut même apprendre nos petites habitudes et préchauffer le lit tout seul, juste avant que l’on vienne se coucher.
Et il coute combien ce lit high tech ?
Il n’est pas donné : entre 3.000 et 6.000 € selon la taille et les options (le prix d’une moto ou d’une petite voiture).
Cela montre la façon dont les technologies numériques se sont infiltrées partout dans la maison. Plus rien n’y échappe. Aujourd’hui, on trouve même des canapés dont les différentes assises peuvent être modifiées avec un téléphone portable. À voir maintenant, s’ils passent l’épreuve du temps… ou si leurs différents gadgets finissent par devenir obsolètes dans quelques années.