Anne Le Gall nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.
Innovation : une poubelle aspirateur pour nettoyer la mer des déchets plastiques
Cette poubelle est révolutionnaire, c'est comme si on avait fusionné un aspirateur avec une poubelle de rue. Sauf qu'ici au lieu d'avoir un sac en plastique qui pend sous un anneau en métal, c'est un sac en fibres naturelles qui est accroché à un anneau flottant en mer.
L’ouverture de la poubelle se trouve donc au ras de l’eau mais surtout, cette poubelle est reliée à une pompe électrique qui crée donc un courant marin continu capable d’attirer les déchets flottants dans la poubelle.
Il suffit ensuite juste de vider le sac de temps en temps.
La "Seabin" a été conçue en Espagne par deux Australiens passionnés par la mer et la voile.
Elle sera testée cette été en France dans le port de la Grande Motte. C'est une première, car il s'agit pour l'instant d'un prototype qui n'est pas encore finalisé. Un autre test pilote aura lieu aux Baléares en Espagne.
Nettoie-t-elle vraiment la mer cette poubelle gloutonne ?
Elle engloutit les bouteilles, les sacs plastique, les bouchons, les morceaux de tissus, de papier, bref tous les autres déchets flottant qui font plus de cinq centimètres, peuvent potentiellement êtres captés par le courant et l'effet d'aspiration crée à proximité de la poubelle.
Pour voir la vidéos de cette poubelle aspirateur, cliquez ici.
A terme, la Grande Motte devrait être équipée de six de ces poubelles aspirateurs des mers ce qui permettra d'avoir une eau propre dans le port.
La Seabin sera évidemment amarrée dans les zones dans lesquelles les déchets flottants ont tendance à s'accumuler.
Cette poubelle révolutionnaire sera même capable, à terme, de filtrer et retenir les traces d’hydrocarbures.
Cette poubelle des mers révolutionnaire, bien qu'inventée par des Australiens, sera fabriquée en France par l'entreprise Poralu Marine.
Après les tests à la Grande Motte et à Palma de Mayorque, les premiers modèles de cette Seabin devraient être commercialisés fin 2016, et une centaine de villes et de ports dans le monde sont déjà intéressés.