Le directeur de la philharmonie de Paris a salué l’œuvre du compositeur, décédé mardi soir à l’âge de 90 ans.
Des hommages unanimes dans le monde de la musique classique. La mort du compositeur Pierre Boulez, mardi soir à l’âge de 90 ans, a été accueillie avec émotion. Laurent Bayle, directeur de la philharmonie de Paris, a salué l’œuvre du célèbre chef d’orchestre. "Il était une boussole pour la vie musicale. Il était un être à part", a jugé Laurent Bayle, invité mercredi soir sur Europe 1.
"Un homme très progressiste". "La vie artistique n’est pas linéaire, il y a des temps hauts et des temps de repli. Lui était un homme très progressiste qui regardait toujours de l’avant dans sa composition, dans le fait de créer des institutions, dans la transmission aux jeunes", a estimé le directeur de la philharmonie de Paris.
"Il était un être à part. Parce que quand on crée, c’est une histoire d’égo, ce n’est pas collectif. Ce qui nous intéresse, c’est la singularité d’une personne. Lui, il avait cette singularité et en même temps il était porté par la volonté, au-delà de sa musique, de créer des formes, des objets, des réalisations collectives pour le bien de tous", a conclu Laurent Bayle.