Invité d'Europe Nuit, Florian Philippot, candidat aux régionales dans le Grand Est a estimé que Jean-Pierre Masseret "respectait l'expression démocratique".
A trois jours du second tour des régionales, Florian Philippot, vice-président du Front national, était l'invité d'Europe Nuit jeudi. La tête de liste FN en Alsace-Champagne Ardenne-Lorraine a estimé que Jean-Pierre Masseret, qui s'est maintenu au second touren dépit des consignes du PS, a "respecté sa parole par rapport à ses électeurs". "Ça s’appelle le respect de l’expression démocratique", a-t-il argué, fustigeant par la même occasion l'attitude "pas très glorieuse" de Manuel Valls dans cette affaire. "Ce n’est pas normal de voir un Premier ministre passer sa journée à intimider des colistiers pour qu’ils se retirent".
"Faire mentir" les sondages. Alors que plusieurs sondages prédisent la défaite du Front national au second tour, Florian Philippot est convaincu de "les faire mentir". "Beaucoup de patriotes n’acceptent pas le mépris que déverse l’oligarchie UMPS, qui essaie de leur faire peur, promettant l’apocalypse dans les villes FN. Ça ne s’est pas du tout passé comme ça", a-t-il expliqué.
Divergence avec Marion Maréchal-Le Pen. Mais une autre polémique a agité le parti d'extrême-droite pendant l'entre-deux tours, celle des subventions supprimées aux plannings familiaux si Marion Maréchal-Le Pen était élue présidente de la région Paca. Sur ce point, Florian Philippot n'a pas caché qu'il s'agissait là d'une "divergence" entre lui et la nièce de Marine Le Pen. "Personne ne me parle jamais de ce problème dans la rue. Moi, je maintiendrais les subventions", a-t-il affirmé.