Le candidat à la présidentielle sous les couleurs de son parti UPR a défendu jeudi dans Europe nuit sa proposition de sortie de l'UE.
Candidat inattendu après une tentative ratée en 2012 de réunir ses 500 parrainages, François Asselineau a justifié jeudi sur Europe 1 son programme de sortie de l'UE.
"On a retiré aux Français leur pouvoir souverain". "Nous sommes dirigés par des élus qui n'ont pas le vrai pouvoir", observe tout d'abord cet ancien proche de Charles Pasqua. "Tous les vrais pouvoirs émanent de trois institutions : la Commission européenne à Bruxelles qui applique des traités européens, par l'intermédiaire desquels on a retiré aux Français leur pouvoir souverain dans de très nombreux domaines, la Banque centrale européenne, à Francfort, qui gère l'euro et fixe la politique monétaire et budgétaire et puis l'OTAN, depuis Washington, qui nous fixe notre politique en matière diplomatique et militaire", critique-t-il.
Une position qui se rapproche de celles d'autres candidats, tels que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan. "Mais moi je vais au fond des choses et j'en tire les conséquences : il faut arrêter de proposer, comme ils le font eux, de renégocier des traités, puisque cela se fait à l'unanimité des États membres, c'est-à-dire qu'il faut 28 gouvernements et ensuite 28 peuples pour changer une virgule".
"Des politiques qui virent à la dictature". "L'Europe est une utopie qui ne peut pas fonctionner puisqu'il n'y a pas de peuple européen", continue l'ex-UMP (jusqu'en 2006). "Donc on a des politiques qui sont imposées et qui virent à la dictature", accuse-t-il, défendant plus que jamais le "Frexit".