Michel Janssens, chef de mission de Médecins sans Frontières (MSF) pour Calais, a pointé du doigt la rapidité du démantèlement progressif de la "Jungle" de Calais.
Les opérations de démantèlement d'une partie de la "Jungle" de Calais ont donné lieu à des heurts, lundi. Trois activistes No border et un migrant mineur ont été interpellés, et cinq CRS légèrement blessés, selon la préfecture. "Il avait été dit que ça se ferait sur plusieurs semaines de manière progressive. Le déploiement de force a pris tout le monde par surprise", a expliqué Michel Janssens, chef de mission de Médecins sans Frontières (MSF) pour Calais et Grande-Synthe.
"Il y a un risque que beaucoup de gens partent dans des camps clandestins. Ce ne sont pas des conditions de vie décentes. Le problème est de le faire en plein hiver. Il y a des ratés dans le dispositif d’accueil, en particulier pour les mineurs", a également constaté Michel Janssens.