La quatrième Biennale de l’habitat durable se déroule à Grenoble aujourd'hui et demain.
Vous nous parlez d’un événement qui aura lieu à Grenoble aujourd’hui et demain.
On s’est tous déjà demandé comment seront les villes dans le futur. La 4e Biennale de l’habitat durable se charge de répondre à nos questions en mettant en avant les concepts ultra à la mode en ce moment « d’écoquartier et d’écocité ». C’est-à-dire des villes économes en énergie et en matières premières non renouvelables comme le pétrole ou le charbon et avec de nouvelles façons de construire les logements et les espaces publics. La toile de fond des écoquartiers à Grenoble et partout en France d’ailleurs, c’est le couple respect de l’environnement et bien-être.
Avec en particulier les écoquartiers, je suppose car on en parle beaucoup en ce moment
L’idée de cet événement c’est de dresser un premier bilan des écoquartiers existants, comme celui de Bonne, pour n’en garder que le meilleur et mettre en place, à long terme, une écocité. Les professionnels de l’aménagement et de la construction vont aborder les questions de rénovation thermique, celles des bâtiments anciens, le recours au bois comme matériau de construction, les énergies renouvelables, que ce soit le solaire ou l’éolien. Et d’un point de vue plus philosophique, ils vont aborder les notions de vivre ensemble, de communauté dans ces « autres villes » du futur.
D ‘un point de vue pratique, comment cette biennale va se dérouler ?
Yolaine. Pendant 2 jours, dans l’écoquartier de Bonne, il y aura des ateliers, des visites du site pour montrer des expériences locales aux professionnels de la construction et qu’ils puissent échanger sur les écueils à éviter et les réussites des projets. Il y aura aussi 8 séquences, de type table ronde, organisées comme des émissions télé avec des interviews, des débats, des reportages et bien sûr, la remise du prix de l’habitat durable. Cette année c’est l’habitat participatif qui sera récompensé.