Face au gâchis de matières mais aussi à la crise économique, nous jetons de moins en moins pourtant ce n’est pas toujours évident de se séparer de nos vieux objets.
Marion : Face au gâchis de matières mais aussi à la crise économique, nous jetons de moins en moins pourtant ce n’est pas toujours évident de se séparer de nos vieux objets.
Yolaine : Et oui, si on les conserve c’est pour une bonne raison : On les aime ! Curieusement on y tient même si on les a abandonnés au fond d’un vieux carton de déménagement planqué dans un coin du grenier. En fait, nous sommes un peu “accro” à ces objets parce qu’on se dit “ ça peut toujours servir”. On a peur de jeter et de le regretter ensuite ! Cette manie a d’ailleurs donné des idées aux entrepreneurs. Le “self-storage” comprenez “je stocke moi- même” est un concept qui propose aux personnes de louer des espaces de stockage !
Marion : Mais on risque d’être rapidement à court d’espace !
Yolaine : Heureusement certains professionnels sont là pour nous aider à sauter le pas. Allez hop à la poubelle cette pile de journaux inutiles ! Les “home organizer” par exemple, sont des coachs qui vous aident à bien trier vos objets pour ne pas encombrer votre intérieur. Car chez certains, cela peut devenir une maladie, et on les retrouve chez eux ensevelis sous des piles de vieux trucs dont ils ne veulent pas se débarrasser. Pourtant, en même temps cette tendance à la conservation et bonne pour l’environnement et nous permet de lutter contre le gaspillage.
Marion : C’est pour ça qu’on donne ou qu’on échange de plus en plus !
Yolaine : Absolument ! Depuis longtemps, nous connaissons les associations caritatives comme Emmaüs créée par l’Abbé Pierre qui essaie actuellement, en collaboration avec des filières de recyclage, de trouver une solution pour recycler les vêtements trop usagers qui ne peuvent plus servir en état. Mais des initiatives de toutes sortes émergent pour redonner une vie aux vieux objets, les vendre sur le Boncoin.fr ou dans un vide-grenier, les échanger, les customiser ou les échanger. Bref, après des années d’indifférence, nous clamons avec Lamartine « Objets inanimés avez-vous donc une âme ? »
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