Au lendemain du décès de l'ancien président, la presse internationale rend évidemment hommage à Jacques Chirac.
Qu’est-ce que les journaux américains retiennent de Jacques Chirac ?
Ici "Chirac" rime avec "Irak". Jacques Chirac c’est "le président flamboyant qui s’est opposé à l’invasion américaine de l’Irak", titre le Washington Post. C’est cette figure "rebelle" qui a dit "non" à George Bush, selon le Wall Street Journal. Cela a provoqué une période de tension extrême entre la France et les États-Unis, rappelle l’agence AP. Jacques Chirac a tellement énervé les Américains que certains en ont vidé des bouteilles de Bordeaux dans le caniveau et que des restaurants ont changé le nom des frites : les "French Fries" devenant les "Freedom Fries".
Mais les journaux américains, à l’image du NYTimes, retiennent aussi que Jacques Chirac a été le premier dirigeant français à reconnaitre la responsabilité de son pays dans l’Holocauste. Il a aussi été le premier chef d’État à venir visiter Ground Zero après le 11 septembre, rappelle le Washington Post.
Et tous les média retracent le parcours américain du jeune Chirac dans les années 50 : été d’études à Harvard, serveur dans un restaurant de Boston et une longue dissertation sur la Nouvelle Orléans. Grâce à ce séjour, écrit le Washington Post, Jacques Chirac parlait anglais couramment, malgré "un très fort accent français".