Alors que la Californie est le théâtre de nombreuses coupures de courant suite à la vétusté des équipements, Laurent Gbagbo entend bien jouer un rôle dans les prochaines élections en Côte d'Ivoire et l'Équateur met en place un couvre-feu suite aux manifestations contre la fin des subventions du carburant.
Xavier Yvon aux États-Unis :
Un million de Californiens ont privés d’électricité parce que les installations sont trop vétustes. La presse américaine et les autorités redoutent des incendies comme l’année dernière.
la Californie vit un moment "anachronique", comme l’écrit le New York Times, quelque chose que l’on imagine plutôt dans un pays moins développé. "Dans l’état américain qui a donné au monde l’iPhone et internet, continue le journal, des habitants cherchent des lampes torches, et des files d’attente se forment aux station-services à quelques dizaines de kilomètres des sièges d’Apple et de Google dans la 5e économie du monde, deux millions de personnes se retrouvent sans électricité".
Et pourtant, il n’y a eu ni ouragan ni tremblement de terre en Californie. C’est en fait la compagnie locale d’électricité qui a coupé volontairement le courant. "Mesure préventive, explique le San Francisco Chronicle, car le risque d’incendie est extrême en ce moment, à cause des vents forts et de la sécheresse". Une ligne à haute tension qui touche les arbres, et c’est le brasier.
"Les équipements défectueux de la compagnie PG and E ont déjà causé certains des feux les plus destructeurs de Californie", rappelle le Los Angeles Times, notamment celui qui avait tué 85 personnes l’an dernier dans la ville de Paradise".
François Hume en Côte d'Ivoire :
Après la demande d'appel de la Procureure il y a deux semaines, l'avocat de l'ancien président Me Altit, demande la libération "sans condition" de Laurent Gbagbo, acquitté dans son procès en première instance en janvier dernier. Cette demande relance l'idée que Laurent Gbagbo veut avoir un rôle à jouer pour la prochaine élection présidentielle de 2020.
Éric Saget en Équateur :
Les manifestations contre la fin des subventions sur le carburant ont contraint le président à déplacer son gouvernement. Un couvre-feu a même été ordonné.