Frank, le conducteur du scooter qui a tenté d'arrêter le terroriste dans sa course folle, a accepté de revenir dans les colonnes de Nice Matin sur cette soirée du 14 juillet.
ANISSA : La Revue de presse...
SAMUEL : Nous vous en parlions ce matin dans notre journal de 7H30...
Cet incroyable témoignage dans NICE-MATIN, de cet homme qu'on a appelé le "héros au scooter", celui qu'on a vu, sur les images, rouler avec son scooter au niveau du camion de Mohamed Boulel, pour tenter d'arrêter le terroriste de la Promenade des Anglais...
Cet homme au formidable courage, qui n'a pas hésité à mettre sa vie en jeu, a désormais un visage, et un prénom : Franck, un quadragénaire employé de l'aéroport de Nice...
A Nice-Matin il raconte comment il circulait à scooter ce soir là, avec sa femme derrière lui... Comment il voit la foule en panique, puis le camion, qu'il prend aussitôt en chasse... Il s'arrête, le temps de laisser descendre son épouse, reprend sa course, se hisse au niveau de la cabine du camion, et assène au terroriste une série de coup de poings...
Mohameh Boulel le met en joue, mais son pistolet ne marche pas... Et finalement si... Un premier coup part en l'air, Franck est toujours accroché à la porte, alors que - affirme-t-il - les policiers commencent à tirer... Il explique ensuite qu'il se réfugie sous le camion, et est finalement interpellé, les policiers le prenant pour un complice...
Il s'en sort avec une côte cassée, une main endolorie, de gros hématomes dans le dos.
Comment explique-t-il son geste héroïque ? Franck dit qu'il savait qu'il allait peut-être mourir, mais aussi qu'un peu plus loin, il y avait son fils, place Massena, et qu'il avait bien l'intention d'arrêter ce camion.
ANISSA : Nice encore, avec ses révélations de LIBERATION...
SAMUEL : D'un mot, car nous vous en parlions déjà tout à l'heure à 8H...
Libé affirme que le ministre de l'Intérieur a menti...
Que contrairement à ce que Bernard Cazeneuve a affirmé, l'accès à la promenade des Anglais n'était pas sécurisé par la police nationale, mais uniquement par deux agents municipaux...
Le journal écrit : "le problème n'est pas le dispositif, il est bien aisé de critiquer une fois le drame arrivé. Ce qui nous interroge, ce sont les arrangements avec la réalité, l'absence de transparence et donc de responsabilité des services de l'Etat"...
"Des failles et un mensonge", titre ce matin Libération...
Je rappelle que Bernard Cazeneuve a réagi dans un communiqué : il - je cite - s'indigne de "contre-vérités".
ANISSA : Un autre ministre à la Une du journal L'OPINION...
SAMUEL : Le Premier, Manuel Valls...
Qui - c'est la Une de L'Opinion - "tente de ne pas couler avec Hollande"...
Petit dessin : on voit le président et le Premier ministre dans un sous-marin, dont la coque se fissure de toute part... Valls demande : "Ca va tenir ?"... Hollande répond : "On ne sait pas, personne n'est jamais allé aussi profond"... Vous l'aurez compris, la profondeur dont il est ici question, c'est celle de l'impopularité du couple de l'exécutif...
Analyse de L'Opinion : "Lorsque Manuel Valls a choisi d'être loyal à François Hollande et de l'accompagner jusqu'au terme du quinquennat, il n'imaginait sans doute pas se retrouver à ce point critiqué et amoché".
L'un de ses proches confie : "Manuel est obsdé par Clémenceau. Il pense que tout homme politique doit avoir une épreuve dans sa vie. Il se construit dans l'adversité".
Et ce n'est pas tout : il ne faut pas oublier que "la stratégie de Valls s'inscrit dans le temps long : celui d'une candidature à la présidentielle de 2022".
ANISSA : Enfin une invitation au voyage dans les magazines !
SAMUEL : Le magazine "LE 1", vous savez, avec un seul et unique thème à chaque fois est tout entier tourné vers la mer : "Dernières nouvelles de la mer"...
Anissa vous vous souvenez du poète qui a écrit : "Homme libre, toujours tu chériras la mer" ? (Baudelaire)
Bravo Anissa, belle culture générale !
Voyage encore avec ce numéro spécial du POINT sur "L'aventure des pôles", pôles Nord et Sud, je précise, on ne parle ici ni de Pôle Emploi, de Polenta, de Paul Mc Cartney ou de Pole Dance !
ANISSA : C'était la revue de presse.