Chaque matin, Aurélie Marcireau du Lab d'Europe 1 nous dévoile les coulisses de la politique.
Le bureau politique des Républicains a enfin réussi à exclure ces membres Macron compatibles : Édouard Philippe, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Thierry Solère et Franck Riester, après des semaines de circonvolutions.
Les références n’ont pas manqué : "Le Dîner de cons", "House of cards" ou encore "Game of thrones". Le sort de ces élus "constructifs" issus de LR occupent l’actualité depuis juillet. Après la décision politique la semaine dernière, les choses ont a été actées juridiquement ce mardi.
Et ce n’est pas forcément bien passé même s’il n’y avait aucun suspens. Écoutez Franck Riester, député exclu, sur CNews qui, tout en avouant que cela lui "faisait quelque chose", attaquait. Une décision marquée par le sceau de l’infamie insiste le député.
Du côté des membres des Républicains, certains ne sont pas loin de penser la même chose comme le maire de Nice, Christian Estrosi qui a tweeté : "Le parti Les Républicains fait ce soir honte aux valeurs du gaullisme et du rassemblement. Pauvre démonstration de force pour un parti qui en manque si cruellement".
Mais les exclus ne comptent pas forcément en rester là. Il y a peut-être une saison 2 en perspective donc.
Ainsi, le secrétaire d’État, Sébastien Lecornu, n’excluait pas encore mardi matin de faire un recours : "j’ai pas envie de me faire virer comme un malpropre". Un autre confiait à l’AFP : "le but c’est de les emmerder !".
Si le parti de la rue de Vaugirard veut banaliser cette décision puisque dans le communiqué, elle apparaissait en troisième point traité, les ex comptent embarrasser le plus longtemps possible leur ancien camp, en soulignant notamment que le président de sens commun, qui a évoqué notamment des possibles passerelles avec Marion Maréchal Le Pen, n’a pas été exclu, lui. Et ça, le nouveaux bannis comptent bien le rappeler régulièrement.