Ce dimanche, Thierry Geffrotin nous fait (re)découvrir l'oeuvre de Georges Frédéric Haendel.
Le Grand Classique du Dimanche nous emmène ce matin en Italie. Bonjour Thierry Geffrotin
Bonjour Bernard,
Et ce voyage, nous allons le faire en compagnie de Georges Frédéric Haendel.
Haendel qui est né en Allemagne, en 1685 la même année que Bach, va séjourner en Italie alors qu’il est tout jeune. L’Italie c’est "the place to be", l’endroit où il faut aller à l’époque, quand on est musicien. Et plus généralement artiste. Donc Haendel va se perfectionner entre 1706 et 1710. Il est jeune – 21 ans quand il arrive. Mais il est déjà très très bon. Et plusieurs mécènes vont le prendre sous leur aile, dont un certain marquis Ruspoli. C’est la vie de château pour Haendel qui est dorloté, chouchouté. En échange de quoi, il écrit de la musique pour les "conversations du dimanche". En fait de conversations, ce sont des concerts auxquels est conviée la noblesse romaine.
Durant ce séjour, Haendel va écrire beaucoup de musique. Des histoires de berger et de bergère amoureux. De charmantes pastorales dont les thèmes sont un peu convenus, mais dont la musique annonce un grand génie : Georges Frédéric Haendel, le saxon de passage en Italie qui ira finalement s’installer en Angleterre. Mais ça, c’est une autre histoire.
