Cinq à sept avec Arthur : TF1 déprogramme l'émission dès le 4 juillet

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TF1 décide de déprogrammer en urgence Arthur dès le 4 juillet contrairement à ce qui avait été annoncé par Arthur lui-même hier, l'animateur affirmait que l'émission se poursuivrait jusqu'au 8 juillet.

Le fait média du jour, c’est l'arrêt de Cinq à sept avec Arthur. TF1 avait annoncé que son nouveau talk-show serait à l’antenne jusqu’au 8 juillet. Il n’en sera rien !
La chaîne a annoncé que le dernier numéro de l’émission sera diffusé une semaine avant, le 1er juillet.

Une annonce qui est tombée hier après un grand cafouillage.

Un imbroglio de communication assez rare pour la Une.
Hier matin, dans Le Parisien, on pouvait lire que la phase de test du talk-show d'Arthur irait bien à son terme, jusqu'au 8 juillet prochain. La direction de TF1 le soutenait mordicus et confirmait des propos tenus par Arthur, lui-même, c’était lundi soir.
Lundi, Arthur laissait entendre au téléspectateur qu’il avait obtenu des garanties de la part de la chaîne et que son programme resterait bien à l’antenne, comme prévu, pendant cinq semaines, et ce, malgré les rumeurs persistantes de déprogrammation. Des rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours après les audiences désastreuses de la première semaine : une moyenne d’1,1 million de téléspectateurs là où les programmes diffusés dans la même case faisaient habituellement le double.
Mais voilà, patatras ! Le couperet est tombé hier, dans le courant de l’après-midi. TF1 annonçait ses programmes pour la semaine qui court du 2 au 8 juillet, celle qui devait être la 5e et dernière du test grandeur nature pour Cinq à sept avec Arthur. L’émission a disparu des grilles et est remplacée par 4 mariages pour 1 lune de miel et Bienvenue chez nous.
Visiblement, les ajustements intervenus en début de semaine, notamment le nouveau découpage de l’émission en deux parties distinctes, n’ont pas convaincu. Ni les responsables de la chaîne, ni les téléspectateurs. Nous vous en parlions hier matin, l’émission d’Arthur ne rassemblait que 9,1 % du public en moyenne lundi. Un score catastrophique qui a décidé TF1 à prendre le taureau par les cornes.

Comment TF1 justifie-t-elle cette déprogrammation ?

Alors, sur les raisons mises en avant pour l’arrêt de Cinq à sept, la chaîne parle du contexte. Ça ne vous a pas échappé, nous sommes en pleine période d’Euro, ça crée pas mal de zones de turbulences dans les grilles et dans les habitudes des téléspectateurs. Visiblement, ça n’aurait pas aidé le programme à s’installer. Autre point, TF1 nous explique aussi qu’il est compliqué de faire rire dans une période où l’actualité est si lourde. La chaîne pense aux attaques terroristes à Orlando, à Magnanville ou au contexte social tendu autour de la loi Travail.
Des justifications qu’on a un peu du mal à entendre, il suffit de regarder les scores que réalisent les autres émissions d’accueil sur les chaînes concurrentes et qui traitent elles aussi de l’actualité sur un ton plus joyeux. On pense évidemment à Touche pas à mon poste qui, elle, n’est pas soumise à ces trous d’air en terme d’audience.
Ce matin, la justification, elle tient plutôt à une forme d’impuissance à trouver la formule qui fait mouche. Elle tient aussi à une urgence : passer sous la barre des 10% de part d’audience, c’est tout simplement inacceptable pour une chaîne commerciale comme TF1, c’est surtout un moyen de faire fuir les annonceurs et courir le risque d’enregistrer un énorme manque à gagner publicitaire à un horaire aussi stratégique que l’access prime time.

L'émission a-t-elle une chance de revenir à l'antenne ?

Alors pour être honnête on n'y croit pas une seconde. TF1 a beau nous expliquer que rien n'est exclu et que tout est histoire de contexte, on a du mal à imaginer une seconde qu’elle puisse revenir plus tard dans les grilles, à la rentrée prochaine par exemple…
Arthur a essayé une formule mais elle n’a pas trouvé son public, elle est là la réalité des chiffres et ils sont têtus.
Quoiqu’en dise TF1, cette période de l’Euro était le moment idéal pour tenter de nouvelles choses, pour casser les codes, pour changer les habitudes. Si ça n'a pas fonctionné dans ce contexte, on voit très mal comment cela peut marcher dans un contexte plus classique, sans événement majeur.