Une nouvelle affaire criminelle, datant de 2014, est sur le point d'être résolue grâce à l'émission de NRJ 12, Crimes en direct.
Le fait média du jour, c’est cette nouvelle énigme criminelle relancée grâce à l’émission Crimes en direct sur NRJ12. Jeudi, on apprenait qu’un couple était mis en examen et écroués dans le cadre d’une affaire traitée dans l’émission il y a quelques semaines.
Ce n’est pas la première fois que Crimes en direct permet de faire avancer les choses.
Au mois de décembre dernier, une affaire était relancée, suite à l’émission que Jean-Marc Morandini présentez sur NRJ12. Il s’agissait de "l’affaire Stéphane Dieterich", du nom de ce jeune homme de 24 ans retrouvé mort dans une forêt de Belfort, en 1994.
Une affaire traitée dans Crimes en direct au mois de juin dernier, 21 ans après les faits. Ce soir-là, vous présentiez alors un témoignage exceptionnel recueilli par vos équipes en caméra cachée.
Ce témoignage, c’était celui du meilleur ami de la victime, mais qui était surtout le principal suspect dans cette affaire. C’est ce témoignage qui avait permis de rouvrir l’enquête et avait abouti à la mise en examen et à l’incarcération de l’homme. Au mois de décembre, il était formellement identifié par les enquêteurs comme étant le meurtrier présumé de Stéphane Dieterich. Il avait alors reconnu les faits.
Cette fois, une nouvelle affaire traitée dans l’émission est en passe de basculer. Jean-Marc Morandini l'avait rouverte le 8 février dernier, dans Crimes en direct, l’appel des familles.
Il s’agissait de "l’affaire Patrick Isoird".
Cette histoire, c'est celle d’un homme de 49 ans, père d'une petite fille divorcé, agent hospitalier à Sète, dans l’Hérault. Un soir de juin 2014, il disparaît soudainement, sans laisser de traces.
Ce soir-là, il doit venir chercher sa petite fille à la sortie de son gala de danse, mais il n’arrivera jamais. Dans le coffre de son scooter, on découvrira ses effets personnels, son téléphone portable, son blouson et son casque.
Dans cette disparition, les soupçons de la police se portent alors sur une jeune femme de 33 ans, qu’on appellera Amélie, une ex petite amie de Patrick. Elle avait rendez-vous avec lui le soir de sa disparition. Mais après 48 heures de garde à vue, aucun élément ne permet aux enquêteurs de placer la jeune femme en examen. Surtout, à ce moment de l’enquête, rien ne permet de penser à un meurtre. Il peut encore s’agir d’une disparition volontaire, ou bien encore d’un accident.
Mais voilà, plusieurs semaines plus tard, le corps de Patrick est retrouvé dans une grotte qui sert de squat à des marginaux. Il a été abattu de deux balles de fusil de chasse. Lorsque les enquêteurs font cette macabre découverte, ils constatent qu’une partie du corps de la victime est calcinée. Cette fois, la thèse du meurtre ne fait plus aucun doute.
En février dernier, sur le plateau de Crimes en direct, Maître Allary, l’avocat du frère de Patrick Isoird, estimait que cette thèse remettait au cœur de l’affaire la jeune femme qui avait rendez-vous avec la victime le soir de sa mort.
Un appel qui a, semble-t-il, été entendu. La jeune femme, ainsi qu’un complice, ont été auditionnés jeudi dernier dans le cadre de cette enquête menée par le SRPJ de Montpellier pour "enlèvement, séquestration suivie de mort et assassinat".
Ils ont ensuite été mis en examen et écroués.
Lucile Martin, rédactrice en chef de Crimes en direct, est au micro de Jean-Marc Morandini.