« Marseille », la première série produite en France par le géant américain Netflix, débarque ce soir sur TF1.
Le fait média du jour, c’est la série « Marseille » qui débarque ce soir sur TF1. La « Une » diffuse en prime-time les 2 premiers épisodes de cette série très attendue, la première produite en France par le géant américain Netflix. Que raconte « Marseille » ?
C’est une plongée dans les rouages de la vie politique marseillaise. Une saga qui retrace la lutte pour le pouvoir que se livrent deux hommes : un maire, patriarche vieillissant, aux commandes de la ville depuis plus de 20 ans, et son héritier désigné, un jeune loup aux dents longues, dévoré par l’ambition.
Autour de leurs clans, gravite une galaxie d’individus plus ou moins fréquentables : des entrepreneurs véreux, des journalistes corrompus, des malfrats manipulateurs, des petits caïds ultra-violents. « Marseille », c’est un jeu d’échec où tous les coups sont permis. Une sorte de « House of cards » version Canebière, où les rivalités se règlent au cocktail Molotov.
Le tout est porté par un casting 5 étoiles : Gérard Depardieu, Benoît Magimel, Géraldine Pailhas, Hippolyte Girardot. Au scénario, on retrouve Dan Franck, créateur notamment des « Hommes de l’ombre » sur France 2. Et puis, « Marseille », c’est surtout une grande première pour Netflix. La plateforme américaine de vidéo à la demande, signe sa première production « 100 % made in France » avec un budget d’environ 1 million d’euros pour chacun de ses 8 épisodes.
En théorie, « Marseille » a donc toutes les cartes en mains pour devenir un carton, et marquer un tournant majeur dans l’univers des séries. Malgré cela, la série a été très mal accueillie par les journalistes…
Oui, des critiques désastreuses. « Marseille » s’est faite étrillée. La presse est quasi unanime : « Une suite de clichés sans intérêt », « des poncifs sur la vie politique », « un fiasco », « un naufrage », « une débandade »… Ces derniers jours, les journalistes ont la dent dure avec ce qui s’annonçait pourtant comme l’événement de ce printemps dans l’univers des séries.
C’est peut-être dû à des propos de Florent Siri, le réalisateur des 4 premiers épisodes de « Marseille », tenus pendant le tournage de la série, il y a quelques mois. Il racontait ce projet en répétant à l’envi qu’il voulait faire du « cinéma pour la télévision ». Une formule qui n’a pas plu aux spécialistes des séries qui y ont vu une forme mépris arrogant, de condescendance. Et aujourd’hui, on a le sentiment qu’ils se vengent un peu.
Ils sont rejoints dans leurs critiques par certains abonnés à Netflix, qui ont déjà eu l’occasion de visionner la série, disponible en ligne depuis une semaine.
Mais sur un registre un peu différent, ils s’attaquent surtout au casting. Le jeu de Gérard Depardieu est jugé feignant, quant à Benoît Magimel, c’est sa coupe de cheveux franchement douteuse et son accent marseillais trop caricatural qui déclenchent les foudres. On ne peut pas leur donner tort, mais on laissera le soin aux téléspectateurs qui ne sont pas abonnés à Netflix de se faire leur avis devant les 2 premiers épisodes que TF1 diffuse ce soir à 20h55.
TF1 qui n’a pas prévu de diffuser la suite de la série pour l’instant. Une drôle d’idée…
Oui, il faut bien avouer que c’est assez étrange comme dispositif de diffusion. Les téléspectateurs qui suivront le démarrage de « Marseille » ce soir resteront sur leur faim, puisque la Une ne diffusera pas les 6 épisodes suivants dans les semaines à venir. Du moins, pas pour l’instant. TF1 assure qu’elle le fera, mais beaucoup plus tard, probablement dans plusieurs mois. Un peu frustrant pour le public…
Ce dispositif, il est le fruit d’un drôle de deal passé avec Netflix. La plateforme, qui compte environ 600 000 abonnés en France, a conclu ce partenariat inédit pour faire la promo de sa série. Surtout, elle veut attirer dans ses filets de nouveaux abonnés qui seraient séduits par les deux premiers épisodes de « Marseille ». Au vu des premières critiques, pas évident que le pari soit payant…
Le fait média du jour, c’est la série « Marseille » qui débarque ce soir sur TF1. La « Une » diffuse en prime-time les 2 premiers épisodes de cette série très attendue, la première produite en France par le géant américain Netflix. Que raconte « Marseille » ?
C’est une plongée dans les rouages de la vie politique marseillaise. Une saga qui retrace la lutte pour le pouvoir que se livrent deux hommes : un maire, patriarche vieillissant, aux commandes de la ville depuis plus de 20 ans, et son héritier désigné, un jeune loup aux dents longues, dévoré par l’ambition.
Autour de leurs clans, gravite une galaxie d’individus plus ou moins fréquentables : des entrepreneurs véreux, des journalistes corrompus, des malfrats manipulateurs, des petits caïds ultra-violents. « Marseille », c’est un jeu d’échec où tous les coups sont permis. Une sorte de « House of cards » version Canebière, où les rivalités se règlent au cocktail Molotov.
Le tout est porté par un casting 5 étoiles : Gérard Depardieu, Benoît Magimel, Géraldine Pailhas, Hippolyte Girardot. Au scénario, on retrouve Dan Franck, créateur notamment des « Hommes de l’ombre » sur France 2.
Et puis, « Marseille », c’est surtout une grande première pour Netflix. La plateforme américaine de vidéo à la demande, signe sa première production « 100 % made in France » avec un budget d’environ 1 million d’euros pour chacun de ses 8 épisodes.
En théorie, « Marseille » a donc toutes les cartes en mains pour devenir un carton, et marquer un tournant majeur dans l’univers des séries.
Malgré cela, la série a été très mal accueillie par les journalistes…
Oui, des critiques désastreuses. « Marseille » s’est faite étrillée. La presse est quasi unanime : « Une suite de clichés sans intérêt », « des poncifs sur la vie politique », « un fiasco », « un naufrage », « une débandade »… Ces derniers jours, les journalistes ont la dent dure avec ce qui s’annonçait pourtant comme l’événement de ce printemps dans l’univers des séries.
C’est peut-être dû à des propos de Florent Siri, le réalisateur des 4 premiers épisodes de « Marseille », tenus pendant le tournage de la série, il y a quelques mois. Il racontait ce projet en répétant à l’envi qu’il voulait faire du « cinéma pour la télévision ». Une formule qui n’a pas plu aux spécialistes des séries qui y ont vu une forme mépris arrogant, de condescendance. Et aujourd’hui, on a le sentiment qu’ils se vengent un peu.
Ils sont rejoints dans leurs critiques par certains abonnés à Netflix, qui ont déjà eu l’occasion de visionner la série, disponible en ligne depuis une semaine.
Mais sur un registre un peu différent, ils s’attaquent surtout au casting. Le jeu de Gérard Depardieu est jugé feignant, quant à Benoît Magimel, c’est sa coupe de cheveux franchement douteuse et son accent marseillais trop caricatural qui déclenchent les foudres. On ne peut pas leur donner tort, mais on laissera le soin aux téléspectateurs qui ne sont pas abonnés à Netflix de se faire leur avis devant les 2 premiers épisodes que TF1 diffuse ce soir à 20h55…
TF1 qui n’a pas prévu de diffuser la suite de la série pour l’instant. Une drôle d’idée…
Oui, il faut bien avouer que c’est assez étrange comme dispositif de diffusion. Les téléspectateurs qui suivront le démarrage de « Marseille » ce soir resteront sur leur faim, puisque la Une ne diffusera pas les 6 épisodes suivants dans les semaines à venir. Du moins, pas pour l’instant. TF1 assure qu’elle le fera, mais beaucoup plus tard, probablement dans plusieurs mois. Un peu frustrant pour le public…
Ce dispositif, il est le fruit d’un drôle de deal passé avec Netflix. La plateforme, qui compte environ 600 000 abonnés en France, a conclu ce partenariat inédit pour faire la promo de sa série. Surtout, elle veut attirer dans ses filets de nouveaux abonnés qui seraient séduits par les deux premiers épisodes de « Marseille ». Au vu des premières critiques, pas évident que le pari soit payant…