En cette fin de saison, les adieux des animateurs qui quittent leur chaîne ou simplement leur émission se succèdent chaque jour à l'antenne.
En cette fin de saison, ils sont très nombreux à quitter leur émission et à dire au revoir à leurs équipes et aux téléspectateurs.
On va commencer par les adieux les plus émouvants.
C’est sur ce registre que s’est aventurée Léa Salamé. Après deux saisons, elle quitte On n’est pas couché. Et elle a fait ses adieux samedi soir dans un drôle de contexte. Imaginez plutôt : une panne de courant, plus de projecteurs ni de caméras. C’est avec leurs téléphones portables que les équipes du late show ont tourné la fin de l’émission et c'est dans ces conditions que Léa Salamé a adressé ses adieux à son mentor : Laurent Ruquier. Des remerciements pleins d’entrain avec beaucoup de sincérité et de spontanéité. Léa Salamé, on la sent reconnaissante, pleine de gratitude pour Laurent Ruquier, qui lui a permis de gravir les échelons de la notoriété un peu plus vite encore qu’elle ne l’imaginait.
Sur le plateau de Toute une histoire, c’est vendredi que ça se passait. Il n'était pas rare de verser une petite larme devant l’émission de Sophie Davant, pas étonnant donc que pour cette dernière, on sorte carrément les mouchoirs. Notamment lorsque Sophie Davant a eu une pensée pour Jean-Luc Delarue, le créateur de l’émission. Après dix ans et 1.165 émissions, Sophie Davant tirait sa révérence avec une très grande émotion, entourée de ses équipes et de très nombreux témoins qui avaient trouvé sur le plateau un espace pour raconter leurs destins.
D’autres avaient un ton plus léger.
Sur Canal+, Ophélie Meunier a fait ses adieux au Tube. Il y avait de l’entrain, du soleil et des sourires dans la voix de l’animatrice. Elle ne part pas avec le cœur lourd. Ophélie Meunier semble excitée par le challenge qui l’attend sur M6, l’animation de Zone Interdite. Et elle a d’ailleurs profité de la présence sur son plateau de Denis Brogniart pour adresser ce petit clin d’œil en mode Koh-Lanta.
Moins humoristique, mais très pro, les adieux d’Yves Calvi qui quittait C dans l’air jeudi soir, après 15 ans à la tête de l’émission de débat, il a surtout essayé de n’oublier personne. Sobriété, efficacité et des remerciements très professionnels…
Faire ses adieux c’est aussi l’occasion de faire passe un message et parfois régler quelques comptes.
La saison a été mouvementée au Grand Journal, c’est le moins que l’on puisse dire. Des tensions en interne, des audiences en chute libre et des couacs à répétition, Maïtena Biraben n’a pas été épargnée. Pour ses adieux, à la fois au programme qu’elle animait mais aussi à la chaîne, Maïtena Biraben a choisi le petit message presque philosophique, une sorte d’allégorie de ses années passées à Canal. En sous-texte, on comprend bien que si elle est débarquée de la présentation du Grand Journal, elle compte bien partir avec un petit souvenir. Ce petit souvenir, ce n’est pas une poignée de porte ou un cendrier, c’est immatériel et c’est une idée de ce que représente Canal.
Sur France 2, dans ce registre, on peut aussi citer Françoise Joly et Guilaine Chenu à qui on n’a pas trop laissé le choix de continuer la présentation d'Envoyé spécial après 16 années. Une conception du métier et une certaine idée du journalisme : la liberté, l’indépendance, et un très bel hommage à Gilles Jacquier, grand reporter tué en Syrie, à Homs, le 11 janvier 2002.
En revanche, certains se sont contentés du service minimum.
Certains étaient un peu plus expéditifs. C’était le cas de François-Xavier Ménage qui a pris la parole pour la dernière fois hier soir sur M6, dans Capital. Discrétion et sobriété, le journaliste qui prendra les commandes de la matinale de LCI la saison prochaine, est parti sur la pointe des pieds, en catimini. Et surtout, en remerciant simplement les journalistes de l’émission, mais pas à la direction de M6 qui l’évince du programme.
Même chose pour Ali Baddou, dans Le Supplément hier, qui a opté lui aussi pour le service minimum. Dire adieu, c’est tourner une page, mais on sent bien que pour certains, c’est plus difficile que pour d’autres...