Le grand direct de l'actu - Faut-il supprimer les 35H ?

51:20
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Une heure consacrée à un sujet d’actualité qui fait le buzz. Des polémistes et un invité sont en plateau pour débattre de l’actualité du jour et réagir aux questions des auditeurs.

Le débat

Faut-il supprimer les 35H ? Êtes-vous prêts à travailler plus ?

Dans un entretien accordé au Point la veille de sa nomination et publiée ce jeudi, le nouveau ministre de l'Economie Emmanuel Macron, s'est déclaré favorable au fait d'autoriser "les entreprises et les branches à déroger" aux 35 heures, en cas d'accords avec les organisations syndicales.

Dans la matinée, Matignon a assuré à l'AFP que le gouvernement n'avait pas l'intention de revenir sur la durée légale du travail à 35 heures". A gauche de la gauche, c’est la bronca !

"Si une entreprise a besoin de travailler 40 heures, il faut le faire", a déclaré pour sa part Pierre Gattaz, le président du Medef.

Et vous qu’en pensez-vous ?

- Alors faut-il supprimer les 35 heures en cette période de crise ? Un tabou est-il en train de tomber à gauche ? Êtes-vous prêt à travailler plus longtemps ?

- Trouvez-vous au contraire inconcevable qu’un gouvernement de gauche puisse remettre en cause cet acquis que même la droite n’a pas osé supprimer ?

Pour en parler

- Erwan LE NOAN, consultant en stratégie, chroniqueur sur le site d’information Atlantico

- Ian BROSSAT, adjoint PCF à la Mairie de Paris

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L’invité de 10 :45 – Anna TOPALOFF

Les parents d’élèves sont-ils des tyrans ?

- Anna TOPALOFF, journaliste, auteur de « La tyrannie des parents d’élèves » chez Fayard. Elle a rassemblé des témoignages édifiants sur le comportement de parents d’élèves.

54% des actes de violences exercés sur un enseignant sont le fait d’un parent d’élèves. En 2012, il y a eu 364 affaires.

Exigeants, intrusifs, irrespectueux, certains parents d’élèves n’hésitent pas à prendre à partie les enseignants pour une note jugée trop basse, un sujet traité en classe ou une punition jugée trop sévère. Notre invitée a étudié leur comportement et pointe du doigt le ras-le-bol des profs.

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