Invité du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1, l’ancien premier ministre Manuel Valls est revenu sur la mort d'un professeur d'histoire tué dans les Yvelines. Il estime qu'un dysfonctionnement de l'administration a pu être possible dans cette affaire.
Deux jours après le meurtre d'un professeur d'histoire-géographie dans les Yvelines par un jeune radicalisé de 18 ans, Emmanuel Macron doit réunir dimanche un conseil de défense à l'Élysée. Manuel Valls, Valérie Pécresse, Thibault de Montbrial, Adrien Quatennens et Sébastien Chenu étaient les invités d'un Grand Rendez-vous spécial sur Europe 1 dimanche. L'ancien Premier ministre Manuel Valls a déclaré qu'il ne serait "pas étonné qu'il y ait eu des dysfonctionnements" de l'institution. L'enseignant tué a été harcelé après avoir montré des caricatures de Mahomet lors d'un cours sur la liberté d'expression. S'il a reçu le soutien de la communauté éducative locale, il a été révélé par la presse que l'académie de Versailles lui aurait demandé de ne pas faire de vagues. Une note de renseignement datant du 12 octobre a notamment été révélée par Le Point et dit qu'un inspecteur d'académie devait rappeler à Samuel Paty "les règles de la neutralité et de la laïcité".