Alors que la Banque centrale européenne se réunit demain, tout le monde attend un renforcement des mesures de relance.
La Bourse a hésité toute la journée
En hausse puis en baisse pour finir à l’équilibre à -0,03 4912 points. Les marchés attentistes avant la réunion de la BCE demain matin
Le chiffre du jour
28% des étudiants des écoles de commerce sont des étrangers soit presque un sur trois grâce à une politique d’ouverture. Les étudiants étrangers ont augmenté de 21% sur des effectifs globaux en hausse de 8%.
La donation du jour
45 milliards de dollars. A l’occasion de la naissance de sa fille, le patron et fondateur de Facebook, Mark Zukerberg, a annoncé qu’il donnerait 99 % de ses actions Facebook à sa fondation.
L’annonce du jour de la COP21
Les fonds qui refusent de financer les énergies fossiles sont passés de 50 milliards d’actifs l’an dernier à 500 milliards aujourd’hui. Les banques et la finance commencent donc, eux aussi, à agir pour le climat.
Le fait du jour : la Banque centrale européenne se réunit demain. Tout le monde attend un renforcement des mesures de relance.
La BCE n’est toujours pas parvenue à relancer la croissance dans la zone euro. Perspectives : 1,5% cette année, 1,6% en 2016.
L’Inflation est aussi loin des objectifs de Francfort : Moins de 1% au lieu des 2% jugés normaux par les économistes de la BCE
Il faut donc renforcer encore les mesures hétérodoxes mises en place progressivement depuis maintenant déjà 4 ans.
Que peut annoncer la BCE ?
Plus d’argent pas cher pour les banques, des taux pénalisants pour les crédits qui dorment dans les caisses. Et d’autres mesures très techniques.
Est ce que cela peut marcher cette fois-ci ?
Peut être mais la BCE a l’impression qu’on lui en demande toujours plus et que son impact diminue à chaque fois parce que, dit-on à Francfort, les gouvernements ne font pas leur part du travail , les réformes. Cela vise en particulier les pays méditerranéens comme la France. La BCE rend le crédit pas cher mais cela ne sert pas s’il n’y a pas de demande de crédits, faute d’investissement des entreprises, faute de consommation des ménages, bref faute de cet élément décisif qu’est la confiance dans l’avenir.