Les organismes de police se multiplient contre la drogue, la fraude fiscale ou encore la contrefaçon, mais les chiffres ne cessent d'augmenter.
La bourse en légère hausse
Grosse surprise, le CAC 40 résiste +0,31% à 4.509 points.
On aurait pu pensé que l’échec des négociations à la réunion de dimanche à Doha allait provoquer une chute. L’Arabie Saoudite et l’Iran ne sont pas parvenus à se mettre d’accord, et le brut recule de 2 ou 3% suivant les places, mais c’est peu. Ce qui l’explique, c'est une grève de la production au Koweit. Du coup, les bourses se tiennent bien.
Le chiffre du jour
Les investissements réalisés dans le monde entier dans les énergies renouvelables se sont élevés en 2015 à 286 milliards de dollars, soit 3% au-dessus du précédent record établi en 2011 selon l’ONU. La Chine représente les un tiers de ce montant soit 102 milliards de dollars et une hausse de 8%.
Le fait du jour : Les organismes de police se multiplient contre la drogue, la fraude fiscale ou la contrefaçon, mais les voleurs continuent.
C’est la lutte éternelle du gendarme et du voleur avec trois chiffres dans l’actualité du jour :
- A la veille d’une réunion de l’ONU sur la drogue, on apprend que le trafic représente près de 400 milliards de dollars.
- Le second chiffre concerne le commerce des biens contrefaits ou piratés qui a représenté 2,5% des importations dans le monde en 2013, soit un total équivalent de 460 milliards de dollars, selon l’OCDE. 400 milliards de dollars c’est l’équivalent du PIB de l’Autriche. Voilà pour les voleurs...
- Pour la police on a vu avec l'affaire "Panama papers" que la société civile, la presse en l’occurrence, s’organise mais aussi la police évidemment. L’an dernier, l’organisme français de lutte contre la fraude fiscale Tracfin a collecté près de 45.200 informations. C'est 18% de plus qu'en 2014 et 56% de plus qu'en 2013.
Les voleurs gagnent-ils la partie ?
Pour l’instant c’est évident. La raison vient des moyens de communication offerts par la mondialisation et les transports modernes mais surtout des désaccords entre les pays. Les paradis fiscaux ne veulent pas que l’on renforce les surveillances, des grands pays comme la Grande-Bretagne ne veulent pas abimer la City ou l’ile de Jersey. Mais on le voit sur la drogue, la Russie ou la Chine sont très policières. Les États-Unis sont partagés, le FBI lutte mais sans grand succès. Les États-Unis se demandent si la seule façon c’est de couper l’herbe sous le pied des trafiquants en légalisant le cannabis. La Californie se prononcera d'ici la fin de l’année.
Cette dissension des pays empêche de constituer des grandes polices au niveau mondial.