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Les bourses chutent à cause des craintes suscitées par le Brexit.

La Bourse décroche :  -12,12% à 4.075 points. Le CAC40 semble craindre le Brexit et les banques italiennes.

La devise du jour : la livre baisse encore

La livre sterling a chuté mercredi matin à 1,2797 dollar en Asie, avant de remonter à 1,2950 dollar, en repli de 0,8 %. Elle baissait modestement de 0,2 % par rapport à la monnaie unique à 1,17 euro. La banque Goldman Sachs vient de réviser en baisse ses prévisions sur la devise anglaise qu'elle voit baisser à 1,20 dollar dans 3 mois.

Le chiffre du jour : l’emploi des cadres

La reprise de l'emploi des cadres s’accélère, selon l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Début février, son baromètre annuel tablait sur 191.000 recrutements de cols blancs en 2016, Désormais, la barre des 200.000 pourrait être franchie dans l'année, en progression de 10 % en un an, retrouvant ainsi son plus haut niveau depuis 2008. La raison en est le regain de croissance, 1,6 % établie par l'Insee

Le fait du jour : Bercy avoue que les dépenses budgétaires seront supérieures aux promesses l’an prochain

Croix de bois croix de fer, François Hollande, à plusieurs reprises, et Michel sapin, ont promis que la France ferait des économies budgétaires. Toutes les dépenses nouvelles, annoncées ces derniers mois - hausse des salaires des fonctionnaires, aides aux jeunes, soutiens aux agriculteurs, etc - devaient être compensées par des coupes supplémentaires dans les ministères. Et puis ce n’étaient que paroles en l’air, ce que redoutait la Cour de comptes la semaine dernière. Bercy avoue : non la compensation des nouvelles dépenses par de nouvelles économies sera seulement partielle. Dans un rapport remis aux députés, Bercy indique que les dépenses seront plus lourdes de 5,6 milliards d’euros en 2017 par rapport aux promesses faites à Bruxelles il y a encore 2 mois.

Mais le gouvernement promet quand même que le déficit sera tenu, 2,7% du PIB en 2017. Ce n’est que grâce à une astuce comptable sur le CICE. Non, les 2,7% ne sera pas tenu. Ni au total, les 50 milliards d’euros d’économies dans les dépenses publiques promises par François Hollande il y a 2 ans. De retard d’agenda en astuce et camouflage, la gestion budgétaire des socialistes n’a pas été plus affreuse que celle des prédécesseurs. Mais elle n’a pas été vertueuse non plus. Et le relâchement de ces derniers mois, les cadeaux électoraux, viennent détruire les très maigres efforts faits.

La conclusion est simple. La France est droguée à la dépense publique. Les socialistes aveint promis 50 milliards d’économie, résultat zéro. La droite promet si elle gagne la présidentielle, 100 milliards d’économies. Il va lui falloir bien du courage.

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