Selon Coe-Rexecode, 2015 a été une année très positive du point de vue des résultats d'exploitation de l'industrie manufacturière" française. Les bénéfices bruts auraient progressé de 11,6% en 2015.
La Bourse en repli
-0,85% à 4468. Prises de bénéfices après la hausse de 16% depuis le 11 février.
L’entreprise du jour : General Motors
En début d’année, General Motors jouait à fond la carte des nouvelles technologies.
General Motors avait investit 500M de dollars dans Lyft, une start up de covoiturage, une sorte de Blablacar californienne.
Aujourd’hui, le géant de l’automobile annonce qu’il va louer pour très pas cher des voitures à 150.000 conducteurs potentiels de Lyft qui ont des véhicules trop vieux ou non appropriés.
Le rachat du jour
L’italien Campari va acquérir le groupe français Grand Marnier pour 684 millions d'euros.
Le fait du jour : l’industrie française relève la tête
Un peu de bonnes nouvelles, ça fait du bien mais restons prudent et surtout modeste.
Selon Coe-Rexecode, 2015 a été une année très positive du point de vue des résultats d'exploitation de l'industrie manufacturière française. Les bénéfices bruts auraient progressé de 11,6% en 2015.
D’où çà vient ?
De l'impact de la baisse des prix du pétrole et des matières premières industrielles mais aussi de la réduction du coût de la main d'œuvre, des 40 milliards du CICE et du pacte de responsabilité.
Le regain industriel prouve que la "politique de l'offre" fonctionne. Les Frondeurs qui la critique ont donc tort.
Malheureusement, l’amélioration ne se traduit pas encore par des embauches.
L'emploi industriel était en baisse de 1,3% en France au 4e trimestre soit une réduction nette annuelle de 36.000 postes.
Dans le même temps, l’Insee nous apprend, selon un rapport publié lui aussi aujourd’hui, que l’industrie a conservé une place essentielle dans l’économie française.
3.000 entreprises font la moitié de l’économie française or, parmi ces 3.000, 40% sont des entreprises industrielles.
Malgré son repli et la montée des services, l’industrie reste le premier moteur de l’économie, pas de l’emploi mais de l’export, de la valeur ajoutée et des investissements.
Elle commence à aller un peu mieux. Tant mieux !