Le journal de la santé, Elisabeth Assayag 17.12.2015 1280x640 5:08
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La ligue contre le cancer pousse un cri d'alarme pour alerter sur le prix exorbitants des médicaments qui ne pourront bientôt plus être accessibles par tous.

A la Une ce matin :
- Des médicaments contre le cancer toujours plus innovants mais à des prix exorbitants. La ligue contre le cancer pousse un cri d'alarme.
- Parler deux langues au moins, réduit les effets secondaires d'une rupture d'anévrisme.
- L'application de rencontre Tinder se lance dans le don d'organe.

 
La ligue contre le cancer pousse un cri d'alarme: dans les années qui viennent tout le monde ne pourra pas se soigner contre le cancer.

Le  constat est  terrible, dans les années qui viennent, la charge sera trop lourde pour notre système de santé. Les nouveaux médicaments sont hors de prix avec par exemple, le prochain médicament révolutionnaire contre le mélanome qui devrait coûter plus de 100.000 euros par an pour chaque patient. Pour la Ligue, ils sont même déconnectés des dépenses engagées par les laboratoires.
Christophe Lefevre, 49 ans, ne pourra plus être soigner dans le futur, écoutez son témoignage au micro de Melanie Gomez, il a bénéficié d'un traitement révolutionnaire mais très cher: 

 
L'application de rencontres Tinder se lance dans le don d 'organe. 

L'application de rencontre Tinder, très utilisée par les jeunes, est une application qui sélectionne des profils de personnes proches de vous géographiquement et qui sont  susceptibles de vous plaire. Si deux personnes sélectionnent mutuellement leurs profils, c'est un "match", et la discussion peut s'engager.
Tinder  s'est associée au système de santé britannique, le NHS, pour lancer une campagne de sensibilisation au don d'organes.
L'application va bientôt  proposer une nouvelle fonctionnalité aux utilisateurs britanniques : celle de s'inscrire au registre des donneurs d'organes du National Health System (NHS).
Une manière de sensibiliser et d'entraîner les donneurs car le  Royaume-Uni connaît actuellement une importante pénurie d'organes. 7.000 personnes sont inscrites sur les listes d'attentes pour une transplantation et plus de 6.000 malades sont décédés ces dix dernières années, faute d'avoir reçu à temps une greffe d'organes.
Malheureusement, la sensibilisation ne suffit pas, l'action doit également suivre.

 

Être bilingue réduit les effets négatifs d'un AVC.

Des chercheurs indiens se sont penchés sur le cas de 608 patients, répertoriés dans une grande base de données médicales et qui ont subi un AVC  entre 2006 et 2013.
Près de la moitié étaient bilingues, c’est à dire parlant deux langues ou plus.
Les scientifiques se sont notamment intéressés aux résultats de ces patients à des tests de mémoire et d’attention. Ils trouvent que les bilingues sont globalement plus performants.
D’après les analyses, 40% d’entre eux conservent des fonctions cognitives normales après leur AVC, contre 20 % des personnes non bilingues.
Conclusion : les personnes bilingues sont moins à risque de problèmes cognitifs que les autres, suite à un accident vasculaire cérébral (AVC).

 

Traire les vaches la nuit donnerait du lait qui favorise le sommeil.

Des scientifiques coréens ont découvert que le lait de vache collecté la nuit serait riche en tryptophane et en mélatonine, deux composés qui aident à la régulation du sommeil.
Le tryptophane est un acide aminé qui aide à régler l'humeur et le sommeil.
Pour tester les effets de ce lait, les chercheurs ont donné à des souris du "lait de nuit" et à d'autres du lait collecté le jour, ou bien de l'eau avec un somnifère.
Ensuite, ils ont posé les rongeurs sur des petits cylindres en rotation pendant 20 minutes.
Les chercheurs ont alors constaté que les souris qui avaient reçu du lait de nuit tombaient deux fois plus facilement du cylindre que celles qui avaient bu de l'eau ou du lait de jour.
Une heure après en avoir bu, elles étaient deux fois moins actives que celles qui avaient bu le lait de jour, et somnolaient autant que celles qui avaient pris un somnifère.

 

LE CHIFFRE DU JOUR

6 ans et 8 mois en moyenne, c 'est l'âge moyen ou les enfants arrêtent de croire au Père Noël selon une estimation qui a été donnée dans une étude américaine.
Fait étonnant, les enfants d'aujourd'hui arrêtent de croire au Père Noël plus précocement que la génération des parents.