La société des réalisateurs a lancé un appel aux députés à ne pas voter ce projet de loi qui vise à interdire au public de diffuser l’image des forces sur les réseaux sociaux, et dans le même temps à permettre la reconnaissance faciale via les caméras portées par les policiers. Le site StreetPress a décidé de faire appel à la générosité de ses lecteurs. TMC proposera "Fluctuat Nec Mergitur" à 21h. Le film en trois parties de Jules et Gédéon Naudet avait créé l’événement sur Netflix il y a deux ans, lors de sa mise en ligne sur la plateforme.
La Société des réalisateurs de film contre le projet de loi "Sécurité globale".
Elle est parue ce matin dans "Libération". Il s’agit d’un appel aux députés à ne pas voter ce projet de loi qui vise à interdire au public de diffuser l’image des forces sur les réseaux sociaux, et dans le même temps à permettre la reconnaissance faciale via les caméras portées par les policiers. La Société des réalisateurs, dont font notamment partie Cédric Klapisch, Ken Loach ou encore Jeanne Balibar, dénonce une menace grave au droit à la vie privée mais aussi à la liberté d’informer. Voici la conclusion de la tribune : "Nous ne voulons pas d’un monde de surveillance généralisée, régi par un oeil tout puissant sur lequel aucun regard ne pourrait se porter. Ne votez pas pour une loi qui rendrait les contre-pouvoirs aveugles, ils sont les garants de notre démocratie". Cette tribune intervient cinq jours avant l’ouverture du débat sur ce texte à l’Assemblée, et deux jours après une autre tribune, cette fois signée par les sociétés de journalistes de plusieurs médias, dont "Le Monde", qui mettait déjà en garde contre cette atteinte à la liberté d’informer.
Pour être libre d’informer, il faut avoir les moyens de le faire. Le site StreetPress a décidé de faire appel à la générosité de ses lecteurs.
Le site d’information gratuit a lancé un appel aux dons pour réunir 27.000 euros d’ici début décembre, et ainsi assurer l’indépendance de son équipe éditoriale. L’appel lancé par Street Press est clair : "Aidez-nous à poursuivre nos enquêtes pendant une année supplémentaire. Soutenez un journalisme d'impact".
Cet appel à la générosité intervient alors que le site Les Jours vient d’annoncer qu’il était arrivé à l’équilibre.
Objectif atteint cette semaine. Le site d’information a engrangé 2.000 abonnés supplémentaires à l’issue d’une grande campagne de recrutement sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Il est désormais à l’équilibre financier.
Le premier rapport du Forum Information & Démocratie sur la lutte contre les fausses informations.
Il comporte pas moins de 250 recommandations, fruit du travail de cette entité pilotée par Reporters sans frontières, en partenariat avec d’autres organisations et centres de recherche. Il sera remis ce jeudi au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Le rapport a pour objectif de lutter contre les rumeurs, les fake news intentionnelles qui circulent, particulièrement en période d’épidémie, et qui sont amplifiées par les plateformes numériques et notamment les réseaux sociaux. Elles empêchent la tenue d’un débat serein et elles alimentent parfois les appels à la haine. Le secrétaire général de Reporters Sans frontières et président du Forum Information & Démocratie, Christophe Deloire, a expliqué à Louise Bernard pourquoi il était indispensable aujourd’hui de se pencher sur cette question. Les recommandations du Forum se divisent en quatre axes : la transparence des plateformes, la modération des contenus, la promotion de la fiabilité de l’information et les messageries privées.
Marie-Sophie Lacarrau a commencé sa tournée des régions.
C’est la première étape de son arrivée à TF1. Celle qui remplacera Jean-Pierre Pernaut en janvier 2021, est allée hier à la rencontre des équipes qui confectionnent le "13 Heures" de TF1, à Strasbourg et à Lille. Elle enchaînera ensuite avec les autres journalistes implantés en région aux quatre coins de la France, qui fournissent une bonne partie des reportages du journal. L’objectif est double. D’abord, faire connaissance avec tous les correspondants qui alimentent le "13 Heures", pour collaborer au mieux avec eux. Mais aussi les rassurer : les journalistes présents dans les territoires si chers à Jean-Pierre Pernaut resteront "la colonne vertébrale" du journal.
Ce n’est pas un hasard si TF1 médiatise à ce point cette tournée des régions.
Non, il y a derrière tout ça un troisième objectif, sans doute le plus important : en insistant sur l’ancrage régional du JT qui va perdurer, c’est avant tout aux téléspectateurs que TF1 s’adresse. La Une veut rassurer les très nombreux habitués de son "13 Heures" surpuissant : Jean-Pierre Pernaut quitte peut-être son fauteuil, mais le journal ne changera pas pour autant !
La série que les Français ont adoré détesté sera de retour l’an prochain.
Netflix l’a annoncé ce mercredi à grands renforts de communication sur les réseaux sociaux : "Emily in Paris" aura droit à une saison 2. L’annonce intervient cinq semaines à peine après la mise en ligne de la saison 1, dont on a beaucoup parlé de ce côté de l’Atlantique. Et pour cause, la série portée par Lily Collins suit une jeune Américaine envoyée à Paris pour moderniser la communication en ligne d’une marque de luxe un peu vieillotte. La capitale française y est sublimée, bien loin de la réalité, et les Français y sont pour certains une jolie collection de clichés. Retour prévu dans ce Paris de carte postale d’ici la fin de l’année 2021.
Netflix va se mettre à parler de ses propres séries !
C’est ce qu’on appelle une synergie parfaite : les abonnés au service découvriront en 2021 une émission baptisée "The Netflix Afterparty". Le principe est simple : chaque semaine, un film ou un programme de Netflix sera mis à l’honneur dans une sorte de late show où se mêleront interviews, quiz, sketchs et jeux. Les stars du programme de la semaine seront évidemment de la partie, et elles seront reçues par un trio d’humoristes, comédiens et animateurs, dont l’acteur David Spade. Netflix a commandé 18 épisodes de ce talk-show, qui seront mis en ligne le dimanche soir.
La diffusion ce jeudi soir d’un documentaire Netflix sur TMC.
La chaîne proposera "Fluctuat Nec Mergitur" à 21h. Le film en trois parties de Jules et Gédéon Naudet avait créé l’événement sur Netflix il y a deux ans, lors de sa mise en ligne sur la plateforme. Interrogé dans "Télé Câble Sat", Jules Naudet explique qu’il était "trop tôt" en 2018 pour proposer le documentaire à la télévision. Voilà ce qu’il dit : "Il fallait que les gens puissent absorber ces trois épisodes, mettre sur pause à certains moments. Aujourd’hui, on a bien besoin de cette formidable leçon d’humanité. C’est un vaccin contre la déprime!".