"L’Equipe" a révélé que Mediapro avait demandé un délai supplémentaire pour régler son acompte du mois d’octobre, qui s’élève quand même à plus de 140 millions d’euros. La LFP a refusé, et les clubs sont désormais inquiets. Eric Zemmour a participé aux émissions "Face à l'info" et "Zemmour et Naulleau" en distanciel suite à un état un peu fiévreux. Malgré les mesures drastiques mises en place par la production, le tournage de "Jurassic world 3" a été suspendu pour 15 jours après que des membres de l'équipe aient été testés positifs au Coronavirus. Facebook continue de sévir face aux contenus dangereux et se prépare en prévision des tensions post-élection américaine.
Les tensions entre Mediapro et la LFP, la Ligue de football professionnel.
Mediapro, c’est le plus gros diffuseur du football français et donc son plus gros financier : le groupe débourse 780 millions d'euros chaque année pour huit matchs de Ligue 1 et 34 millions d'euros par an pour une partie de la Ligue 2. Tout ça est diffusé sur Téléfoot, la chaîne du foot.
Sauf que ce mercredi soir, "L’Equipe" a révélé que Mediapro avait demandé un délai supplémentaire pour régler son acompte du mois d’octobre, qui s’élève quand même à plus de 140 millions d’euros. La LFP a refusé, et les clubs sont désormais inquiets.
Car faute de billetterie à cause du Covid-19, ces droits télé représentent une bonne partie de leurs rentrées financières une fois que la LFP les leur reverse.
Le patron de Mediapro s’explique ce jeudi matin dans les colonnes de "L’Equipe".
Ce n’est pas juste un report de paiement que le groupe espère, mais bien une renégociation complète des termes-mêmes du contrat. Évidemment, Mediapro met en avant la pandémie et ses conséquences financières pour réclamer cette renégociation.
"Le contrat a été établi dans des conditions qui n'ont rien à voir avec la situation actuelle. C'est évident. Il faut en parler", voilà ce qu’a expliqué le patron de Mediapro. Il a également précisé que la Ligue avait donné son accord pour entamer des discussions, et qu’elle s’était tournée vers le gouvernement pour réclamer une aide afin de compenser ses pertes.
Direction la Biélorussie pour un reportage exceptionnel ce soir dans "Envoyé Spécial".
Les manifestations se poursuivent en Biélorussie depuis la réélection cet été d’Alexandre Loukachenko. Le vote est considéré comme frauduleux par l’Union européenne, notamment, et des sanctions ont même été prononcées suite à la répression à l’encontre des manifestants qui demandent le départ du président.
C’est dans ce contexte très tendu qu’Andrei Vaitovitch a tourné ce reportage pour "Envoyé Spécial". Il est le seul journaliste francophone présent sur place, et il a expliqué à Louise Bernard à quel point il était difficile d’informer dans ces conditions.
Le reportage s’intéresse en particulier à la jeunesse biélorusse, comment elle s’organise, comment elle lutte pour l’avenir du pays et pour sa liberté. Andrei Vaitovitch a interviewé plusieurs de ces jeunes qui témoignent dans le sujet, et il avoue être inquiet pour leur avenir.
Rendez-vous ce jeudi soir dès 21h05 sur France 2.
Éric Zemmour privé de plateau sur CNews et Paris Première.
Non, les deux chaînes n’ont pas sévi suite aux propos du polémiste sur les migrants isolés. Eric Zemmour a beau faire l’objet de plusieurs plaintes depuis la semaine dernière, il est toujours à l’antenne dans "Zemmour et Naulleau" chaque mercredi en prime sur Paris Première et dans "Face à l’info" sur CNews. Sauf que ce mercredi, il a tourné les deux rendez-vous à distance des autres intervenants.
Sur Paris Première, c’est en duplex d’une loge qu’Eric Zemmour a participé à l’émission, enregistrée plus tôt dans la journée. Et sur CNews, il était en direct d’un bureau isolé de la chaîne pour donner son avis sur l’actualité. Voilà comment Christine Kelly, qui anime l’émission, a présenté la chose.
Si les deux émissions en sont arrivées là, c’est à cause d’une suspicion de Covid. Eric Zemmour était fiévreux ce mercredi, selon "Le Parisien", et toutes les précautions ont été prises pour qu’il ne contamine pas son entourage. Un test PCR a été réalisé dans la matinée. En attendant le résultat, toute l’équipe de "Face à l’info" est en quarantaine, et des tests sont organisés du côté des équipes de "Zemmour et Naulleau".
Le Covid-19 frappe à nouveau "Jurassic World 3".
Ce mercredi, Charles Decant vous annonçait le décalage de la sortie du troisième volet de la saga "Jurassic World". Il verra le jour au printemps 2022 alors qu’il était à l’origine attendu en 2021. En cause, non pas un retard de tournage mais un embouteillage de grosses sorties désormais prévues au printemps 2021, entre le nouveau "James Bond" et "Fast & Furious 9".
"Jurassic World 3" a été l’un des premiers blockbusters hollywoodiens à reprendre le tournage, suite à la mise en place de mesures sanitaires qui auraient coûté cinq millions de dollars au studio Universal. Omar Sy, Chris Pratt, Bryce Dallas Howard ou encore Sam Neill ont repris le travail dès juillet, tous ont été logés dans un hôtel entièrement privatisé par Universal et 27.000 tests ont été réalisés depuis.
Mais on a appris ce mercredi soir que ces mesures drastiques n’ont pas suffi. Plusieurs membres de l’équipe ont été testés positifs au Coronavirus.
Résultat, alors que le tournage devait se terminer dans trois semaines, tout a été interrompu pour les deux semaines à venir. Mais bon, rien de bien dramatique : avec une date de sortie prévue pour 2022, "Jurassic World 3" peut se permettre de prendre 15 jours de retard.
Facebook continue de sévir face aux contenus dangereux.
Ce mercredi, Charles Decant vous disait que le réseau social allait bannir toutes les pages et groupes liés à la mouvance complotiste d’extrême droite. Aujourd’hui, c’est en prévision des tensions post-élection américaine que Facebook se prépare.
Vous l’avez sans doute entendu, Donald Trump assure depuis des semaines qu’une fraude électorale sans précédent se préparent. Beaucoup appréhendent donc que des candidats publient des spots publicitaires dès le 3 novembre, date de l’élection, pour clamer leur victoire, ou appeler à la révolte en cas de défaite et ce, avant la publication de résultats définitifs.
Du coup, Facebook va interdire toute publicité politique pendant au moins une semaine après le 3 novembre. Cette interdiction s’ajoute à celle que le réseau social avait déjà mise en place pour la semaine avant les élections, pour éviter que des fake news pullulent à quelques jours du scrutin.
Et le réseau social a également mis en place un système de suppression de tous les messages qui inciteraient à se rendre aux bureaux de vote avec des armes à feu, ou à essayer de décourager les gens de voter. Tout message utilisant du langage militaire en lien avec les bureaux de vote sera ainsi supprimé.