Netflix a lancé une expérimentation inattendue. Ça s’appelle "Direct" et c’est une chaîne en ligne qui rappelle furieusement la télé linéaire. Dominique Besnehard a laissé une vraie grande lueur d’espoir pour les fans de "Dix pour cent". Un téléfilm puis une nouvelle saison, donc, mais une condition, il faut que les acteurs soient d’accord pour rempiler. Laurent, l’un des candidats de la saison actuellement diffusée sur TF1, a été menacé de décapitation sur les réseaux sociaux par un homme qui a été interpellé en début de semaine. Dimanche à 21h05, Bernard de la Villardière se penchera sur la question des violences à l’encontre des forces de l’ordre. Samedi à 21h05, la chaîne lancera la deuxième saison de "Boyard Land", l’émission dérivée de "Fort Boyard", qu’elle avait dévoilée en décembre 2019 et qui est produite par ALP.
Netflix vient d’inventer la télévision linéaire.
On présente souvent Netflix comme la télévision du futur. On s’affranchit des grilles de programmes et des horaires pour regarder ce que l’on veut, quand on veut. Mais ce jeudi, le géant du streaming a lancé une expérimentation inattendue. Ça s’appelle "Direct" et c’est une chaîne en ligne qui rappelle furieusement la télé linéaire. Ici, on ne choisit ni son programme ni l’heure de diffusion. Netflix propose à ses abonnés une sélection de ses programmes les plus populaires et cette sélection ne se fait pas n’importe comment. Elle favorise d’abord les productions françaises, puis européennes, puis les titres les plus regardés dans le monde. C’est une expérimentation, pour l’instant uniquement sur la plateforme web de Netflix, et qui devrait arriver d’ici fin novembre sur les tablettes, smartphones et autres télés connectées mais uniquement en France.
Pourquoi ont-ils choisi la France ?
Parce que c’est un pays qui est encore très attaché à la télévision traditionnelle, plus qu’ailleurs en Europe. Netflix croit savoir que certains utilisateurs ont envie de se laisser guider et c’est vrai que l’on passe parfois plus longtemps à choisir un programme sur Netflix qu’à le regarder. Si le succès est au rendez-vous, aussi bien qualitativement que quantitativement, "Direct" pourrait être étendu à d’autres pays prochainement.
Y aura-t-il une suite à "Dix pour cent" ?
Ça fait des mois, voire plus, que la saison 4 de la série française est présentée comme la dernière. Et mercredi soir, plus de 3,5 millions de téléspectateurs ont fait leurs adieux aux équipes d’ASK, l’agence d’acteurs fictive de la série. Mais ces adieux n’en sont peut-être pas. Mercredi, juste après le final de la série, le producteur Dominique Besnehard est revenu sur cette question. C’est lui qui a eu l’idée de départ de "Dix pour cent". Il était invité de l’émission "6 à la maison" sur France 2 aux côtés de la comédienne Stefi Celma, qui incarne Sofia dans la série et il a laissé une vraie grande lueur d’espoir pour les fans de "Dix pour cent". Un téléfilm puis une nouvelle saison, donc, mais une condition, il faut que les acteurs soient d’accord pour rempiler. Et ça tombe bien, il y a quelques semaines, l’un des réalisateurs de la série, Marc Fitoussi, expliquait à Eva Roque dans le podcast "Série Land" que les comédiens avaient très envie d’une suite.
Un candidat de "Koh-Lanta" menacé de mort.
Laurent, l’un des candidats de la saison actuellement diffusée sur TF1, a été menacé de décapitation sur les réseaux sociaux par un homme qui a été interpellé en début de semaine. Ce matin, "Le Parisien" annonce que cet homme a été condamné en comparution immédiate à 18 mois de prison, dont six avec sursis. Ce n’est pas la première fois que des candidats du jeu d’aventure de TF1 font l’objet d’insultes ou de menaces de mort, mais cette affaire a un écho particulier parce que Laurent est prof d’histoire-géo, comme Samuel Paty, décapité le mois dernier pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet. Une source proche de l’émission assure au "Parisien" qu’un soutien psychologique a été proposé au candidat, mais qu’il n’a pas été trop secoué par cet épisode. Et c’est là que l’histoire prend une tournure plus étonnante.
Après la parution de l’article, Laurent a pris la parole sur Facebook pour faire part de sa colère à l’encontre du "Parisien". Il qualifie le quotidien de "presse people à scandale" et se demande comment il a pu mettre la main sur son procès-verbal. Mais il reproche surtout que son identité ait été révélée sans son autorisation, avant de s’en prendre à la production de l’émission. Voilà ce qu’il dit : "La prod de 'Koh-Lanta' bloque toute notre communication, toutes nos interventions et contrôle nos réseaux sociaux, (elle) participe au festin, ne trouve rien à redire et ne m'apporte aucune aide… (...) Tous participent à la mise en danger de la vie d'autrui et bafouent les droits les plus élémentaires de l'instruction…".
Ça contredit complètement ce que disait la production, la veille, au "Parisien".
Complètement. Le site puremedias.com a joint la patronne d’ALP, Alexia Laroche-Joubert, qui ne comprend pas du tout les déclarations de Laurent et parle d’un possible "coup de stress" du candidat. Elle rappelle que c’est lui qui a révélé ces menaces sur les réseaux sociaux et pas "Le Parisien" et qu’ALP n’a rien à voir là-dedans. Elle assure que la production a pris contact avec lui dès qu’il a fait part de ces menaces, qu’elle lui a proposé un soutien psychologique et juridique. Quant au contrôle des réseaux sociaux des candidats, elle est catégorique : "Il ment complètement. On ne contrôle pas, mais on accompagne. S'ils ont des difficultés, nous sommes là". Et on a pu constater à de nombreuses reprises ces dernières années que tous les candidats pouvaient dire ce qu’ils voulaient. Laurent en a même donné la preuve lui-même ce jeudi encore.
Les policiers aussi font l’objet de menaces et de violences, c’est le thème du prochain numéro de "Dossier Tabou".
Dimanche à 21h05, Bernard de la Villardière se penchera sur la question des violences à l’encontre des forces de l’ordre. Ces dix dernières années, les agressions de pompiers ont triplé et plus de 5.000 policiers ont été blessés pendant leur service. L’équipe du magazine a enquêté pendant plusieurs mois pour essayer de mieux comprendre ces violences, en se déplaçant à Toulouse, Strasbourg ou encore Argenteuil. Sans oublier de s’intéresser aussi à l’autre côté des affrontements, comme l’a expliqué à Louise Bernard le co-réalisateur du document, Marc de la Villardière. Rendez-vous dimanche à 21h05 sur M6.
La veille, ce samedi donc, l’ambiance sera beaucoup plus détendue sur France 2.
Samedi à 21h05, la chaîne lancera la deuxième saison de "Boyard Land", l’émission dérivée de "Fort Boyard", qu’elle avait dévoilée en décembre 2019 et qui est produite par ALP. Dans "Boyard Land", deux équipes de quatre célébrités s’affrontent dans un parc d’attraction redécoré pour récolter le plus d’argent possible pour une association. L’an dernier, la saison 1 avait réuni 2,2 millions de téléspectateurs seulement, un bilan mitigé, mais l’émission s’était démarquée sur un indicateur, comme l’a expliqué la patronne d’ALP, Alexia-Laroche Joubert, à Louise Bernard. L’idée est quand même de réunir un public plus nombreux en saison 2, et l’émission va évoluer. D’abord avec l’arrivée de deux nouveaux personnages : l’un est campé par l’animatrice Camille Cerf, et l’autre est une "Bête", un artiste avec des qualités sportives très particulières. Mais il y aura aussi des modifications plus profondes, comme nous l’a expliqué Alexia Laroche-Joubert. Rendez-vous samedi à 21h05 sur France 2 !