L’essentiel de l’actualité sportive présenté par Jérôme Lacroix.
À la Une ce matin, l'histoire d'une gifle !
Les Monégasques bissent, et se font fesser. Avec une équipe bis, beaucoup de jeunes, Monaco est éliminé de la course à la finale de la Coupe de France de foot après leur défaite 5-0 au Parc des Princes. Avec au coup d'envoi, huit joueurs sur 11 de moins de 21 ans. Il fallait économiser les forces vives parce que d'ici la fin de la saison, il y a un titre de champion de France à aller chercher et continuer à entretenir le rêve "Ligue des champions" avec cette double confrontation en demi-finale face à la Juventus Turin. Sacrifier la Coupe, calcul assumé des dirigeants et compris par les joueurs.
La finale de cette Coupe de France opposera donc Angers et le PSG le 27 mai au Stade de France.
Un mot sur l’arbitrage vidéo
Après les déclarations hier de Gianni Infantino, patron de la FIFA, il sera difficile de revenir en arrière sur l'utilisation de l'assistance vidéo à l'arbitrage. "L'arbitrage vidéo sera utilisé durant le prochain Mondial" soit dès l'année prochaine en Russie. Tant les premières expériences, dont une en France, lors du match amical France-Espagne il y a un mois, se sont avérées concluantes.
Le mot "sport" du jour ?
L'effort tennistique, emblématique, de Maria Sharapova. La Russe, cela s'entend, était de retour hier sur les courts. Après 15 mois de suspension pour dopage. C'était au tournoi de Stuttgart en Allemagne. Et elle a gagné, 7-5, 6-3, face à l'Italienne Roberta Vinci. Au moment d'entrer sur le court, elle a reçu un accueil plutôt positif.
Quelques sifflets, sous les applaudissements. Après la rencontre, elle a eu cette phrase : "J'irais à Roland Garros, même pour jouer le tournoi junior". Elle veut être à Paris fin mai mais pour cela, elle doit se faire inviter par les organisateurs, parce qu'elle n'est pas qualifié via son classement après plus d'un an sans compétition. Obtiendra-t-elle le sésame ? Question épineuse, dixit Guy Forget, le directeur de Roland Garros.
L'histoire du jour ?
Tennis toujours et carnet rose. Amélie Mauresmo, maman pour la deuxième fois. Et chez les Mauresmo, c'est triple A. Amélie, Aaron, son grand fils de deux ans et Ayla, la nouvelle venue.