Jean-Philippe Balasse, Eva Roque et Valentine Desjeunes font le point sur l'actualité du jour.
La presse nationale pour commencer.
Le réveil est forcément brutal, ce matin et certaines Unes nous renvoient à nos peurs, à nos angoisses et à l'horreur.
Ainsi, Aujourd’hui en France titre "Attaque sur les Champs-Élysées".
Dans son éditorial, "le dégoût et la colère", Jean-Marie Montali rappelle que "les policiers sont des cibles". "Comme les militaires, comme les curés, comme les juifs, comme les dessinateurs, , les journalistes, les démocrates, les amateurs de musique, les enfants sur la Promenade des Anglais, les femmes aux terrasses et les jeunes aux concerts".
"Le terrorisme frappe à nouveau en plein Paris" titre Le Figaro.
Libération a également eu le temps de glisser un papier sur le sujet.
Pour les autres, c'est la présidentielle qui fait la Une.
"Bientôt la fin du suspense" titre CNewsMatin.
L'autre gratuit, 20 Minutes, fait le bilan d'une "Campagne tout sauf lisse".
Avec ces quatre candidats en mesure d'accéder au second tour, La Croix titre "Présidentielle, un choix inédit".
Quand L'Humanité achève sa campagne pro-Mélenchon.
Avec une Une qui montre que le quotidien croit plus que jamais dans les chances de son candidats : "À portée de main".
L'Opinion, de son côté, tente de percer les mystères du scrutin de dimanche.
Avec des français qui vont voter "par colère ou par conviction, par engouement ou par résignation". Ça donne en Une : "Je vote utile, tu votes futile, il vote subtil".
Jean-Philippe Balasse pour la presse internationale
Aux États-Unis, une star de la télé fait la Une depuis 24 heures.
C’est la chute d’un homme que l’on croyait tout simplement intouchable : Bill O’Reilly, 67 ans, présentateur vedette de Fox News. À lui seul, il est le visage ou plutôt la grande gueule de la chaine d’info très conservatrice qui réunit quatre millions de téléspectateurs en moyenne chaque soir. Pour les uns, il est le porte-voix des petits gens, face aux élites du politiquement correct. Pour les autres, Bill O’Reilly est un type un peu agressif, un peu raciste, un peu sexiste et assez peu ouvert à la discussion. Ce qu’on appelle un personnage clivant mais ô combien puissant.
Jusqu’à cet article du New York Times, début avril. Une enquête dévastatrice qui révèle que Bill O’Reilly et la chaine ont négocié avec cinq femmes qui accusaient le présentateur vedette de harcèlement sexuel, 13 millions de dollars en échange du silence de ces ex-employées. O’Reilly aura beau nié les faits et même recevoir le soutien de Donald Trump, l’affaire se retrouve à la Une de tous les médias.
Les associations se mobilisent et Fox News hésite, temporise. La star est d’abord mise en retrait, de petites vacances, avant d’être définitivement lâchée cette semaine.
Sous la pression des manifestations ? Oui, mais pas que. Comme l’explique notamment CNN, ce sont les annonceurs qui ont fait pencher la balance. Eux qui ne voulaient plus payer de pages de pub dans l’émission par peur du scandale. Un scandale de plus, d’ailleurs, pour Fox News qui vient aussi de se séparer de son président. Là encore pour un dossier de harcèlement sexuel.
Bref, c’est une vraie victoire pour les groupes de défense de victimes aux États-Unis. Quant à Bill O’Reilly, il se murmure qu’il est tout de même parti avec quelques millions de dollars en poche. En attendant, Fox News a décroché son portrait géant à l’entrée du building de la chaine à New York.
Eva Roque pour le programme télé
50 ans de rire et d’émotion à 20h55 sur France 2 samedi.
Un jour d’octobre 1967, Georges Gorce, ministre de l’Information annonçait la couleur.
La couleur arrivait à la télé. 50 ans d’histoire que France 2 a choisi de raconter avec à la présentation, un garçon que l’on connaît très bien ici et un monsieur assez méconnu.
Thomas Thouroude et Michel Drucker, dans un rendez-vous produit par Arthur. Sur le plateau des animateurs de toutes les chaînes pour évoquer ces 50 ans de couleur et de direct.
Un immense zapping de séquences cultes et les souvenirs des animateurs et ceux croustillants de Michel Drucker rythment la soirée. Mais aussi des sketches dont un où les personnalités de la télé se transforment en speakrine.
Au rang des fous rires, séquence avec Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse évidemment.
Et pour finir un fou rire oublié lors d’un JT de LCI où le journaliste a fini en larmes. Le revoir c’est fou rire garanti.
Valentine Desjeunes pour la presse quotidienne régionale
Trois Unes dans la presse quotidienne régionale.
La presse régionale a été extrêmement réactive au moment de boucler hier soir et c'est globalement l'actualité nationale qui fait la Une: "Attentat" à la Une de Nice Matin, "Fusillade mortelle sur les Champs-Élysées" à la Une de l'Alsace. Il y a encore La Voix du nord, la Provence, le Dauphiné libéré ou le Télégramme.
Dans ce contexte évidemment, il est question de sécurité notamment dans les bureaux de vote mais également de sécurité dans les festivals. Tout cela a un coût, c'est ce que nous rapportent les Dernières nouvelles d'Alsace. 3,7 millions d'euros supplémentaires ont été consacrés à la sécurisation de 87 festivals depuis 2015.
Et pendant ce temps, "Le gel menace les vignes" à la Une de La Montagne.
Les vignerons ont été obligés de faire du feu pour réchauffer l'air ambiant et protéger les bourgeons contre les températures négatives depuis lundi.
L'histoire du jour c'est la guerre des poubelles, à la frontière franco-belge.
C'est Ouest France qui nous la raconte. Le maire d'une petite ville du Nord est exaspéré par ses voisins belges qui n'hésitent pas à se déplacer pour venir déposer leurs ordures.
Alors, pourquoi font-il ça ? Tout simplement parce qu'en Belgique, les ordures sont payées au poids, alors, autant aller les déposer gratuitement en France. Enfin, ce n'est pas vraiment gratuit pour tout le monde car pour la commune qui récupère ces poubelles belges, le surcoût serait de 50.000 euros, d'où , l'exaspération du maire.
Enfin on n'est loin encore de cette montagne de poubelles dont la photo fait la Une de Presse Océan. Les éboueurs de Nantes, eux, sont toujours en grève et là, les poubelles ne sont toujours pas ramassées.