Sophie Larmoyer, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
La presse nationale pour commencer.
"Et maintenant, le troisième tour !".
La Une d'Aujourd’hui en France vient nous rappeler que nous n'en n'avons pas encore tout à fait fini avec la politique.
Il y a, comme le titre CNewsMatin, les "Législatives, l'autre bataille".
Même piqure de rappel avec Le Figaro qui titre "Gouvernement, législatives : Macron à pied d'œuvre".
"Ce que prépare Macron" : c'est la Une des Échos.
Les Échos qui, au détour d'un portrait de Brigitte Macron, nous apprend qu'elle qualifie son président de mari de "meuf". Meuf comme "Mec extrêmement utile aux femmes".
À noter qu'Emmanuel Macron ne fait pas la Une de 20 Minutes.
Ils sont quatre à lui piquer la place : Édouard Philippe, Sylvie Goulard, Jean-Yves Le Drian et Richard Ferrand.
Leur point commun : "Tous sont sur le pont de Matignon" titre le gratuit.
Avec sa Une, "Un grand coup dans les partis", Libération ne se distingue pas par une élégance particulière.
Quand l'Humanité se place déjà résolument dans l'opposition.
En mettant en un code du travail criblé de balles, et dans lequel un couteau est planté. Le titre est à l'avenant : "La première cible du Président Macron, c’est vous ! ".
Bon finalement, c'est La Croix qui résume le mieux la situation : "Tout commence".
Bon et puis il y a Christine Boutin toujours aussi surprenante.
Quand elle a vu, dimanche soir, qu'Emmanuel Macron avait gagné avec 66.06%, son sang n'a fait qu'un tour et elle dégainé un tweet : "Dans une confusion totale sur la signification de chaque vote Macron gagne avec 66.06%. Sans commentaire". 666, le chiffre du diable.
20 Minutes nous raconte que l'affaire a beaucoup amusé les réseaux sociaux. Heureusement, les résultats définitifs de l'élection sont tombés quelques heures plus tard. Emmanuel Macron a finalement été élu avec 66.10% des voix. À quelques voix près, Christine Boutin échappera donc à une séance d'exorcisme.
Enfin il y a L’Équipe qui consacre sa Une au match de ce soir entre la Juventus de Turin et Monaco.
Elle titre "Tout tenter" ! Mais avec le retard pris à l'aller, il va peut-être falloir demander à Christine Boutin de marabouter les Italiens pour qu'enfin (et pour la première fois de l'histoire) "un club français parvienne à éliminer les turinois".
Sophie Larmoyer pour la presse internationale
Comment l’élection d’Emmanuel Macron a-t-elle été commentée dans la presse internationale ? On va l’observer ce matin à travers des dessins de presse !
Car parfois un bon dessin vaut mieux qu’un long édito. Certains dépeignent un Macron conquérant, voire un peu magicien ou icone. Le journal italien Il Tiempo a carrément grimé la Joconde en lui prêtant le visage du nouveau président français : le photo montage est titré Il Giocondo, Le Joncond.
Glez, excellent dessinateur du Burkina-Faso, propose un Macron tout bleu, grand génie "type Aladin", il sort de deux lampes : une nommée "gauche", une nommé "droite".
Quant au caricaturiste israélien Kichka, il s’est inspiré de Jacques-Louis David et de son "Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard" : C’est donc Emmanuel Macron qui est sur un beau cheval gris, drapé dans une cape rouge, et il lance "j’ai dit en marche et maintenant je dis : au boulot !".
Certains dessinateurs ont préféré croquer l’échec du Front National.
Par exemple Shooty, dessinateur slovaque, a emprunté les traits d’Astérix, et à la manière d’Uderzo, le coup de poing du petit gaulois envoie Marine Le Pen en l’air.
Ou encore, très esthétique, ce dessin du Britannique Brian Adcock pour The Independent : c’est Paris, et une grande Tour Eiffel bleu-blanc-rouge se tord littéralement pour esquiver une balle qui siffle, une balle à l’effigie de Marine Le Pen.
Et puis il y a les caricaturistes qui soulignent que le plus dur commence.
Et notamment le dessin de Kroll, qui publie notamment dans le quotidien belge Le Soir : voilà Macron devant la pyramide du Louvre et sous une belle nuit étoilée. Il est debout, bras ouverts et dit "Je vous ai compris". Autour de lui, la foule lui répond : "ça m’étonnerait", dit l’un. Un autre : "faudra le prouver", ça crie aussi "mon œil" ou "vendu". Et puis il y a les souriants : "On a gagné", dit un bonhomme "mais c’est pas gagné", rétorque son voisin.
Enfin le destin de l’Europe est aussi évoqué sous les crayons.
Le dessinateur cubain Ramsès représente Emmanuel Macron en train de voter et le bulletin qu’il lâche dans l’urne est un petit drapeau européen.
Et puis il y a ce dernier dessin signé Thomas taylor, simple mais qui dit beaucoup de chose : il représente des dominos aux couleurs de la France, des Pays-Bas, de l’Italie etc, posés debout les uns derrière les autres, comme avant une chute en cascade. D’ailleurs le premier est tombé, aux couleurs de l’Union Jack, mais il est tombé du mauvais côté et n’a pas atteint les autres. Alors le domino britannique lâche juste ce petit mot : "shit".
Eva Roque pour le programme télé
Le divan à 23h20 sur France 3.
Marc-Olivier Fogiel reçoit Mimie Mathy sur son canapé rouge pour un peu plus d’une heure de confidences.
Le sujet principal de la conversation est sa taille, 1,32 mètre, et comment ses parents ont géré sa différence.
Elle raconte d’ailleurs sa naissance.
La famille est son principal pilier avec son mari qu’elle a rencontré pendant un spectacle. Chaque soir, elle faisait monter un spectateur sur scène et elle a eu un coup de foudre pour Benoît qui vient ensuite la voir en coulisses.
La suite, c’est elle qui la raconte.
Deux ans plus tard, ils se marient avec un témoin exceptionnel, un certain Johnny Hallyday.
On s’attend à un entretien larmoyant mais pas du tout.
À 60 ans, Mimie Mathy a du recul sur son parcours et sa vie de femme. Elle espère aujourd’hui obtenir un César ou un Molière (voire un Oscar dit-elle en riant) pour un prochain projet.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
Trois Unes dans la presse quotidienne régionale
Et justement Monaco Matin se prend à rêver ce matin avant le match de ce soir. "Ce serait fou" titre le quotidien. Fou, c'est sûr, de se qualifier après une défaite 2-0 à l'aller.
La démission de Christian Estrosi à la Une de la Provence. Il quitte la présidence de la région pour redevenir maire de Nice. Volonté assure-t-il de combattre le FN et d'assumer le besoin de renouveau démocratique en en finissant avec les doubles casquettes.
Très mauvaise surprise pour un vigneron des Corbières. Il venait de planter 1.850 pieds de vigne. Le lendemain, tout avait disparu. Le vol s'étend sur un demi-hectare. Une plainte a été déposée assure la Dépêche du Midi.
L'histoire du jour nous emmène à la crèche.
Enfin, un mélange de crèche et d'école de musique qui intéresse jusqu'en Corée, au Japon et au Canada. Car dans ses établissements, le réseau Cap Enfants mise sur la musique pour accompagner les petits. Exemple à Argenteuil, dans le Parisien, où un pianiste fait face aux enfants totalement absorbés. Des enfants qui, au quotidien, peuvent aussi accéder à une "Bulle musicale". Un dôme multicolore d'une dizaine de mètres carré pour découvrir des instruments et des sons. Chaque mois d'un pays différent. Et si plusieurs pays s'intéressent au projet c'est qu'une étude supervisée par l'Inserm montre que la méthode favorise le développement des tout-petits. Meilleure mémoire, vocabulaire plus riche, concentration plus importante. Quel que soit le milieu socioculturel d'origine. Une étude qui va se poursuivre cette année sur une centaine d'enfants.