Sophie Larmoyer, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
La presse nationale pour commencer.
C'est la tradition, le 1er mai, il n'y a pas de presse écrite.
En même temps, on a une petite idée de ce que ça aurait donné.
En Une de L’Équipe, il y aurait eu la victoire de Nice sur le PSG avec un titre du genre : "Terminus pour Paris, tout le monde descend". Puisqu'avec cette défaite, "les parisiens ont quasiment perdu toute chance de conserver leur titre de champion de France".
Le Figaro et Libération nous auraient annoncé quelque chose comme "La semaine de tous les dangers" pour Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Quand l'Humanité aurait sans doute titré "Marchons !", en ce jour de défilés.
C'est donc en ligne que vous trouverez les infos du jour.
Ainsi, sur le site de 20 Minutes, on apprend que Roger Federer devrait finalement jouer Roland Garros (confidence faite à Tennis Channel).
Sur la campagne, les angles sont forcément un peu décalés.
C'est CNewsMatin qui nous raconte que samedi, un artiste, Olivier de Sagazan s'est lancé dans une performance insolite, sur le parvis de la Défense, près de Paris. Puisqu'il a décidé, donc, "d'aboyer pendant trois heures pour protester contre le Front national". Il voulait "réveiller les consciences". "C'est, dit-il, une image typiquement dadaiste qui tente dans un geste un peu absurde de dire que l'être humain n'a tout d'un coup pas d'autre moyen que l'aboiement pour exprimer qu'il flaire un danger".
Vous vous sentirez peut-être proche du pape en lisant, sur le site du Monde notamment, qu'il "ne sait pas d'où vient Macron".
François qui avoue "sincèrement ne pas comprendre la politique intérieure française". Mais peut-être faut-il lire entre les lignes, chez ce pape qui n'est pas un adepte de la langue de bois et qui, l'an dernier, avait encouragé les américains à voter contre Donald Trump.
Ainsi, quelques heures plus tôt, avait-il appelé, depuis Le Caire, à "lutter contre l'extrémisme" et "à vivre la culture de la rencontre, du dialogue, du respect et de la fraternité".
Et puis un anniversaire pour terminer, Danielle Darieux a 100 ans aujourd'hui.
C'est le site d’Aujourd’hui en France qui nous en parle.
Elle est née sous Raymond Poincaré et connaitra dans quelques jours sont 16e président, nous dit Le Point.
Mais même aujourd’hui, elle ne dérogera pas à son incorrigible discrétion. "Pas de fête, pas d'interview ni de cérémonie à Boy le Roy, le village de l'Eure où elle vit avec son compagnon". À 16h, le maire lui apportera un bouquet de fleurs. Et elle, après le dîner, elle boira comme tous les soirs un verre de whisky. Et bien on a envie de trinquer avec elle, à sa carrière, à sa santé et à son élégance !
Sophie Larmoyer pour la presse internationale
Il n’y a pas qu’en France qu’il y aura des défilés aujourd’hui. Le 1er mai est célébré un peu partout dans le monde comme une journée dédiée à la défense des droits des travailleurs.
La presse internationale s’en fait largement l’écho. Exemple, avec ce titre du Chicago Sun Times : "Des milliers de personnes attendues à Chicago dans les rassemblements et les marches de " mayDay", le "jour de mai", c’est comme ça qu’on désigne le 1er mai aux États-Unis. Si on parle de Chicago, c’est parce que c’est là qu’est née cette tradition de mobilisation des "travailleurs". Ça remonte à la fin du 19e siècle, 1886 : les syndicats américains commencent une grève, le 1er mai, pour obtenir des patrons la journée de travail de huit heures (ou la semaine de 48 heures puisque c’était samedi compris). Le mouvement dégénère dans les jours suivants. Il y a des morts, puis des militants condamnés à mort et pendus. C’est l’épisode fondateur : en 1889, la 2e Internationale socialiste décide de faire du 1er mai un jour de mobilisation pour la défense des travailleurs et, à l’époque, la journée de huit heures.
Le paradoxe, c’est que les États-Unis ont voulu se démarquer de cette journée, un peu trop "rouge" à leur goût. Ils ont donc "leur" journée du travail, le 1er lundi de septembre.
Les revendications ont un peu changé depuis !
Parfois même, c’est d’abord festif. Depuis 27 ans par exemple, à Rome, un concert géant et gratuit est organisé par les syndicats. En Chine, le 1er mai marque les vacances de printemps, qui avant duraient une semaine, mais depuis 2008 le régime a ramené ça à trois jours. Ce sont quand même 10% des Chinois qui voyagent d’un coup. Le quotidien chinois Global Times raconte que samedi, qui était le 1er jour de ce gros week-end, les trois grands parcs de Pékin, dont le zoo, ont reçu plus de 500.000 visiteurs !
Quand même, dans de très nombreux pays, le 1er mai est l’occasion de manifestations, emmenées par les organisations syndicales. Il est souvent férié mais pas systématiquement.
Et parfois, les cortèges prennent une toute autre dimension au-delà de la défense des conditions de travail ?
Effectivement, comme en France d’ailleurs, en année d’élection présidentielle, la politique prend le dessus. C’est vrai que le 1er mai est aussi l’occasion d’interpeler les dirigeants, de dire son opposition : les rassemblements seront sans doute à haut risque, par exemples, en Turquie ou au Venezuela aujourd’hui. Quant aux États-Unis de nombreuses manifestations sont prévues, pour dénoncer les politiques anti-immigrations de Donald Trump.
Eva Roque pour le programme télé
Vous pouvez répéter la question ? à 21h05 sur France 4.
Il s’agit d’un nouveau magazine de divertissement présenté par Alex Goude.
Deux familles doivent répondre à des questions comme : pourquoi la mer est bleue ? Pourquoi les avocats portent une robe ?
Les réponses se trouvent dans des petits sketches joués par des humoristes.
Exemple : pourquoi nos doigts sont tous fripés quand on reste dans l’eau ? Version de Ben et Arnaud Tsamère qui débarquent déguisés en canard.
Autre sketch, autre réponse, avec Garnier et Santou qui se prennent pour des enfants
Régulièrement, Jérôme Bonaldi vient d’ailleurs agrémenter la réponse d’une expérience, qui ne marche pas toujours.
Comment s’amuser en apprenant un tas de choses sur les sciences, l’histoire et la cuisine aussi. C’est l’émission à regarder en famille. Il s’agit d’un concept très malin avec des sketchs qui parviennent à faire rire les parents et les enfants. Il faut gagner en rythme et ce sera parfait.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
Trois Unes dans la presse quotidienne régionale.
On a l’impression d’avoir la berlue ce matin en ouvrant les sites de la Provence et de la Dépêche. Pour le premier, ça donne Mélenchon pourrait se présenter à Marseille. Pour le second, Mélenchon n'exclut pas d'être candidat à Toulouse. En fait, sur TF1 hier soir, le leader de la France Insoumise a évoqué les deux villes pour une candidature aux législatives.
C'est pas l'Équipe, mais là c'est un vrai titre : "L'OGC Nice renverse le Paris Saint Germain". Fierté de Nice Matin qui parle d'une superbe victoire trois buts à un.
Elles, s'affichent en pointe, enroulées ou même en forme de Tour Eiffel. Barbes et moustaches dans les Dernières Nouvelles d'Alsace avec un championnat international hier à Ungersheim qui a rassemblé plus d'une centaine de concurrents.
L'histoire du jour c'est une drôle de pluie qui est tombée sur Cavaillon.
Une perturbation très localisée comme l'écrit La Provence. En l’occurrence, au pied d'un immeuble d'une cité, jeudi après-midi. Après une longue enquête, une trentaine de policiers et leur chien stups se déploient autour de cette résidence. Un chien qui va très vite pouvoir montrer ses compétences. D'abord, lorsqu'un groupe de cinq personnes prend la fuite. Il renifle sur l'un d'eux du cannabis, 71 grammes. Le suspect sera jugé prochainement à Avignon. Et ensuite, il n'a en quelque sorte qu'à baisser la truffe parce que c'est en approchant de la résidence que cette fameuse drôle de pluie est tombée : "il a plu du chichon" comme l'écrit la Provence. 130 grammes de résine de cannabis conditionnés en barrettes, avec même une petite balance de précisions et quelques couteaux sont littéralement tombés du ciel. Il y avait apparemment urgence à se débarrasser de la marchandise. Et la bonne pêche ne s'est pas arrêtée là, puisque dans les parties communes, les policiers ont aussi mis la main sur près de 900 grammes de drogue, cannabis et cocaïne.