Rocard, Cimino, Wiesel... un week-end à mourir

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SAISON 2015 - 2016, modifié à

Thomas Sotto, Marion Calais, Eve Roger, Axel de Tarlé et Eva Roque font le point sur l'actualité du jour.

La presse nationale : "Un petit Herr de déjà-vu" comme l'écrit 20 Minutes. Un petit "Herr" écrit H-E-2R. A l'Allemande, si vous voyez ce que je veux dire. Le foot qui agit comme un élixir de joie. Pour L'Equipe, notamment. Qui titre "Presque parfait". Le match d'hier soir, dans 20 Minutes, ça donne, (librement adapté de la chanson de Gérard Lenormand) "La ballade des joueurs heureux".

"Place aux sensations" s'enthousiasme déjà Le Figaro qui consacre toutefois sa une à "La gauche moderne orpheline de Michel Rocard". On le retrouve aussi à la une de La Croix, des Echos : "Disparition d'un emblème de la gauche"..."Un homme moderne" écrit Libération qui met l'ancien Premier ministre mais aussi Elie Wiesel, Michael Cimino et Yves Bonnefois à la une, sous ce titre : "Un week-end à mourir".

Il y en a une qui tient bon, c'est Elisabeth "la centenaire impatiente", dont Aujourd'hui en France fait le portrait. Madame Collot, comme l'écrit le journal est, à 113 ans, "la nouvelle doyenne des Français". "Même sur son fauteuil roulant, elle ne tient pas en place". Les ans n'ont pas émoussé son "petit caractère" : "Non ! non !" proteste-t-elle quand on veut la prendre en photo, car le flash lui fait mal aux yeux. Malgré ses problèmes de vue, "elle aime les paysages de la région. Mais il faut que cela avance ! Elle proteste quand je m'arrête aux feux rouges, elle me demande de redémarrer aussitôt", confie son fils, Michel, jeune homme de 80 ans chez qui elle a élu domicile. Elisabeth n'a jamais été à l'hôpital de sa vie. Elle a accouché de ses six enfants chez elle. Elle dit n'avoir jamais fumé, mais pour elle le secret de sa longévité est ailleurs : "J'adore le champagne. C'est peut-être ça". Et quand le journaliste prend congé d'elle, elle lance : "A l'année prochaine, monsieur, pour fêter mes 114 ans. Je vous attends !"