Vous n'avez pas le temps de cuisiner le soir en rentrant chez vous ? Frichti, une petite entreprise en plein développement, vous livre vos plats à domicile.
W.B. : Chaque dimanche matin vous mettez à l'honneur une réussite économique. Et cette semaine il s'agit de Frichti une petite entreprise en plein développement.
E.D. : En effet j'ai eu un vrai coup de cœur pour Frichti, lancée à la fin de l'été dernier, c'est à dire il y a seulement 7 mois ! Cette entreprise compte déjà environ 100 salariés et des milliers de clients. Alors qu'est-ce qu'ils font ? Eh bien ils conçoivent et livrent à domicile des repas que vous avez commandé sur leur site internet. Le concept est donc archi simple et c'est un véritable carton. Pour une dizaine d'euros par personne vous pouvez avoir une entrée et un plat.
W.B. : Et comment c'est né ?
E.D. : Eh bien les deux jeunes co-fondateurs Quentin Vacher (29 ans) et Julia Bijaoui (27 ans) qui travaillaient beaucoup avaient assez peu de temps pour faire les courses et se préparer le midi ou le soir des petits plats. Ils se sont alors dit : "On n'est sûrement pas les seuls." Il y a environ un an, ils ont commencé à vraiment travailler sur l'idée d'un concept. A la fin de l'été tout était prêt et l'aventure a débuté. Tout est allé à une vitesse folle. Ils ont recruté une chef qui fait les menus, une brigade qui prépare tous les repas et des livreurs. Ces menus changent tous les jours. Comme toutes ces jeunes entreprises, ils gardent leurs performances secrètes. On saura juste qu'ils livrent plusieurs milliers de repas par jour à Paris. Oui, pour le moment, ils sont seulement dans la capitale.
W.B. : Comment font-ils pour que ça reste abordable ?
E.D. : C'est la clé et c'est là où est l'innovation. Chez eux, un repas à produire ne coûte que quelques euros. Comment c'est possible ? Ils sélectionnent uniquement des produits de saison. Ils vont les chercher directement chez les producteurs, c'est beaucoup moins cher. Ils cuisinent tout eux-mêmes dans leur cuisine. Ce sont des produits simples, pas de recettes sophistiquées. Cette semaine vous aviez par exemple un hachis parmentier ou une salade de saumon. Le tout est joliment pris en photo avec des noms de plats sympas. Ils utilisent de façon très efficace les réseaux sociaux comme instagram. En quelques mois ils ont créé une communauté autour d'eux. Ils sont surtout arrivés pile au bon moment sur le marché. C'est à dire au moment où la livraison à domicile se développe dans les grandes villes.
W.B. : Et j'imagine qu'ils sont plein d'ambition ?
E.D. : En effet je peux vous dire qu'ils ont de l'envie à revendre. Et il y a de quoi ! Ils viennent de réussir la prouesse de convaincre des investisseurs de les aider. Ils ont récupéré - ça a été annoncé cette semaine - 12 millions d'euros. Pour une si jeune entreprise dans le domaine alimentaire, c'est quasi inédit. C'est dire s'il y a du potentiel. Ils veulent maintenant se développer en France et partout dans le monde. Mais ils gardent leurs petits secrets, impossible de connaitre le calendrier.
W.B : Un sacré parcours donc. Et ce soir Emmanuel, qui seront vos invités dans EcoSystème ?
Eh bien ce sera une émission un peu différente des autres en raison de l'actualité. Comme vous le savez, Orange et Bouygues ont décidé de ne pas se marier. Trop compliqué nous ont-ils dit. Alors quelles conséquences pour nous les consommateurs ? Sébastien Soriano, le patron de l'ARCEP, le gendarme des télécoms, sera notre invité à 18h15. Et dès 18h30, notre grand témoin. Cette semaine on va s'intéresser au leader européen des centres commerciaux. Christophe Cuvillier dirige Unibail qui possède notamment les 4 Temps à Paris ou Lyon Pardieu qui sont les deux plus gros centres commerciaux de France. Et il inaugure après demain le nouveau centre commercial des Halles. Ensemble on va parler consommation, sécurité après les attentats etc… Rendez-vous à 18h15.