Le favori de la campagne a inspiré l'augmentation massive des ménages sous François Hollande.
Le vrai faux de l’Info, avec vous Géraldine Woessner, vous avez suivi hier le débat à onze, historique.
Historiquement Tendu, Thomas. Avec l’un des deux favoris, sur la défensive.Emmanuel Macron a dû se défendre sur son bilan à Bercy, face à Nicolas Dupont-Aignan, qui lui a reproché d'avoir augmenté les impôts de 60 milliards.
Oui, et monsieur Macron a dit : Non, je n'étais pas ministre à l'époque du fameux choc fiscal.
Voilà, genre c'est pas moi ! Et pourtant.
Ce n'est pas vrai ?
Non, il peut difficilement se dédouaner puisqu'à l'époque , il était MIEUX que ministre, il était le conseiller économique du président, et cette politique qui a consisté à augmenter massivement les impôts des ménages, il l'a directement inspirée d'ailleurs il le reconnaissait volontiers en 2015.
Mais ça, c’était avant, qu’on mesure toutes les conséquences de ces décisions. Avant 2014, l’impôt des ménages va augmenter de 30 milliards, la moitié due aux mesures de François Hollande. Et après 2014, quand Emmanuel Macron arrive a Bercy, une pause est bien décrétée pour l’impôt sur le revenu, il baisse pour les ménages modestes, mais ce que ne dit pas le candidat, c'est que la fiscalité indirecte elle, a continué de progresser : taxe carbone, contribution au service public d’électricité, ces hausses vont coûter 8 milliards de plus aux français, et un gros effort est demandé aussi aux collectivités territoriales leurs dotations sont coupées de 11 milliards entre 2015 et 2017. Ce qui va entraîner une hausse de la fiscalité locale. Donc cette idée que les impôts auraient augmenté jusqu'en 2014, et puis baissé dès que monsieur PMacron est arrivé à Bercy; elle n'est pas exacte.
Le débat était aussi crucial pour Benoît Hamon qui tente de relancer sa campagne.
En s’adressant à son cœur de cible, la fonction publique. Alors soyons clair : le burn-out, ce syndrome d’épuisement professionnel, est une réalité dans ces professions en contact, avec le public : chez les soignants, dans la police… mais un récent rapport parlementaire le montre : il est très difficile d’évaluer le nombre de personnes concernées, il y en aurait 30 000 en France selon l’institut de veille sanitaire et les professions les plus touchées sont d’abord les agriculteurs, particulièrement soumis au stress, à la fatigue : les indépendants, commerçants, artisans et les cadres dans les entreprises.