Après être entré au capital de PSA en 2013, l'État réalise une très belle opération financière et encaisse une plus-value de plus d'un milliard d'euros.
Le fabuleux coup de Bourse de L'État avec Peugeot Citroen.
Le gouvernement encaisse une plus-value de plus d'un milliard d'euros !
Souvenez-vous en 2013, PSA, allait très mal et l'État a volé à son secours en lui apportant de l'argent frais.
Il est entré au capital, en achetant des actions à sept euros, l'unité.
L’action qui vaut aujourd'hui 18 euros soit plus du double, avec à la clé une plus-value de 1,12 milliards d'euros.
On peut doublement féliciter l’État puisque tout d’abord PSA est sauvé mais le contribuable a gagné plus d'un milliard en bourse.
En tout, avec la mise de départ, l'État va récupérer près de deux milliards d'euros.
À quoi va servir cet argent ?
Il va servir à renflouer EDF qui doit remettre de l'ordre dans la filière nucléaire avec notamment la nouvelle centrale EPR de troisième génération.
Finalement, on critique l'État, mais heureusement qu'il est là pour jouer les "pompiers" de service !
Et ça marche, si l'on en croit le sauvetage de Peugeot-Citroên.
Sauf que Malheureusement, cette très belle opération Peugeot-Citroen est plutôt l'exception qui confirme la règle.
En général, l'État est un très mauvais actionnaire, son rôle est même toxique. Il fait de la politique plutôt que de l'économie.
Regardez, puisqu'on parle d'EDF où l'État est actionnaire.
Il interdit à EDF de relever ses tarifs et force l’entreprise à se lancer dans l'EPR, une technologie que beaucoup jugent trop compliquée et trop chère.
Le directeur financier a d’ailleurs démissionné pour protester. L'Action EDF est au plus bas.
Mais, c'est la même chose ailleurs comme avec Air France ou la SNCF, pour lesquels l'État freine les réformes au nom de la paix sociale.
Et même chez Renault, L'État a réussi à nous fâcher avec les Japonais de Nissan avec ses coup de menton.
Alors, c'est vrai, parfois ça peut marcher comme avec PSA. Espérons qu'il en sera de même avec la filière nucléaire.