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Au matin du deuxième jour du procès de l'affaire d'espionnage chez Ikea ce mardi, un policier de 44 ans soupçonné d'avoir transmis les antécédents judiciaires de salariés à l'entreprise a été entendu. Un délégué syndical avait notamment fait l'objet d'un audit pour déterminer "les trafics et violences auxquels il se livrait peut-être".
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