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SAISON 2015 - 2016

Chaque matin, Anne Le Gall nous présente une nouveauté ou une innovation pour faciliter notre quotidien.

Innovation en matière de consommation : le développement des circuits courts

Le circuit court, c'est la vente direct du producteur au consommateur sans supermarché. Au maximum, il y a un point de vente intermédiaire qui est un commerce de proximité.
C'est une façon d'avoir des produits locaux, plus frais, de saison et ayant souvent plus de goût.
Aujourd'hui, 20 % des agriculteurs sont engagés dans ces filières courtes de qualité qui sont une alternative à l'agriculture intensive. Toute la question ensuite, c'est de trouver ces produits près de chez soi car lorsque l'on habite en ville et qu'on travaille, on n'a pas forcément le temps de courir les marchés ou les fermes.

Grâce à internet, on peut désormais trouver assez facilement un producteur près de chez soi. Cela fonctionne même dans les grandes villes.

Voici quelques sites pour vous aider à trouver :

Les ventes directes de produits de la ferme sont par exemple organisés par un réseau qui s'appelle "la ruche qui dit oui". On y commande en ligne fruits, légumes, viande, miel, œufs ou encore fromage.
On va ensuite chercher son panier dans des points de retrait, qu'on appelle des ruches, près de chez soi. Il y a 20.700 ruches dans toute la France.
L'engagement du site c'est d'avoir des produits qui proviennent de fermes dans un rayon de moins de 250 kilomètres, en moyenne ils sont cultivés à 40 kilomètres.
Enfin, les prix sont fixés par les agriculteurs eux même pour qu'il puissent vivre décemment de leur travail.

Vous pouvez aussi trouvez des ventes de produits locaux grâce au site Locavore ou encore grâce aux Amap, les associations pour le maintien de l'agriculture paysanne.

Pour la livraison ?

Alors là, il y a un tas de Start up qui livrent en circuit court. Vous avez par exemple Open Food France ou le site Foodette qui livre un panier de produits de la ferme avec les recettes qui vont avec.

C'est plus cher ou pas ?

Non, justement pas forcément. Une journaliste du Figaro,  Mathilde Golla, a fait l'expérience de vivre un mois sans supermarché, en passant par ces réseau collaboratifs, au final, la facture était même plutôt moins salée qu'en grande surface.