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SAISON 2015 - 2016, modifié à

Chaque matin, Anne Legall nous présente une nouveauté ou une innovation pour faciliter notre quotidien.

Innovation en matière de consommation : le social dining ou "repas chez l'habitant"

A côté du covoiturage et de la de la colocation, Internet a permis de faire émerger depuis un an et demi  le concept de "co-marmitage", c'est comme Airbnb ou comme Über, mais pour la cuisine.
On va dîner ou déjeuner chez l'habitant, c'est comme une table d’hôte mais sans l’hébergement.
Le pionnier du secteur et leader en France c'est Vizeat, plus de 10.000 personnes se sont servis de ce site pour s'incruster a la table d'un inconnu qui aime partager sa cuisine,  au lieu d'aller au restaurant.

Le fonctionnement sur ce site est simple : vous choisissez la ville du monde dans laquelle vous souhaitez vous attabler, ensuite vous choisissez parmi les profils et les menus de cuisiniers disponibles dans la zone qui vous plait le plus. A Paris, les prix varient de 15 à 50 euros pour un repas complet. Les cuisiniers amateurs sont notés évidemment pour aider le consommateur à faire son choix et les transactions sont sécurisées, tout se fait par internet, le paiement se fait à l'avance en toute clarté.

Y a-t-il de la vente à emporter aussi ?

Absolument pour dîner sur place vous avez par exemple les sites Vizeat ou voulezvousdiner. Mais pour emporter votre panier repas, vous pouvez vous connecter par exemple sur comuneat, supermarmite ou monvoisincuisine. C'est le même principe, vous choisissez votre repas en fonction des spécialités proposées dans la ville souhaitée. Les prix démarrent à cinq euros à Paris par exemple.

Et les professionnels ne disent rien contre ces restaurants clandestins ?

Comme les chauffeurs de taxi ou les hôteliers, les restaurateurs dénoncent une concurrence déloyale non officielle et soulignent aussi le manque de garantie sur l'hygiène chez ces cuisiniers amateurs.
C'est un argument auquel la plupart des sites de repas chez l'habitant ont répondu en mettant en place des chartes qualités que le cuisinier amateur s'engage à respecter.

C'est certain que l’économie collaborative passe par une part de confiance. Il faut donc se fier à la note laissée par les internautes.