Chaque matin, Pierre de Vilno fait le point sur les dernières innovations automobiles.
L'essai du mercredi : la nouvelle Opel Astra
C'est l'une des grandes nouveautés du salon de Francfort.
Si en France, on achète plus la Mégane ou la 308, en Allemagne, c'est l'Astra et la Golf tout comme en Italie on privilégie le groupe Fiat. Après tout le chauvinisme et la proximité des garages pour les pièces, rien n'est plus normal.
En France, Opel bénéficie d'une image moyenne, de "classe moyenne" avec les fameuses blagues sur le Paris By Night en Opel Vectra, bref on est loin du premium. Par contre, sur la qualité, rien à dire, les Opel sont connues pour être robustes et la Deutsche Qualität, la pub Opel, se recentre là dessus.
Alors à part être robuste, cette cinquième génération d'Astra, en quoi se différencie-t-elle?
Depuis la sortie de la petite Adam, Opel soigne son design, et chasse sur le terrain du glamour. Il est vrai que cette nouvelle ligne fluide, capot plongeant, pavillon flottant, phares arrière en boomerang changent par rapport aux premières Astra qui faisaient vraiment "voiture à madame Merkel".
A l'intérieur, c'est un peu comme sur la 308, on a tout misé sur l'écran tactile: exit tous les boutons et place au bon sens, à l'utile et au joli même si les plastiques ne sont pas vraiment de qualité. Il st possible de passer le doigt sur une arête mal coupée et c'est un peu cheap.
Sur la place à l'intérieur, rien à dire, on est bien, on est confort même à l'arrière. En plein hiver, les sièges et le volant chauffants c'est quand même bien agréable. Il y a même les sièges massants en option.
Sous le capot ?
Des motorisations diésel connues : 95, 110 et 136 chevaux donc pas besoin d'y revenir.
La nouveauté c'est le bloc essence 1.4 en 125 ou 150 chevaux, c'est cette dernière version qu'on nous a donné à essayer. Bruyante au démarrage, on se demande même si ce n'est pas un diesel, finalement elle est hyper silencieuse. Après les 150 chevaux ne sont pas de trop car à 90 même en quatrième ce n'est pas la foudre en matière de reprise contrairement au 130ch essence Peugeot par exemple.
L'Astra pourrait-elle être la voiture de l'année ?
C'est ce que pensent nos collègues de Challenge. En faisant un calcul "par défaut" en gros, cette année, le Goncourt de la voiture éliminerait d'emblée les premiums, resteraient en lice les modèles du groupe Volkswagen mais scandale du diesel oblige, on les évincerait. Le roadster Mazda MX5 ? Légendaire, mais vraiment pas dans la ligne de mire de la voiture de Monsieur tout le monde et donc la dernière restante serait l'Astra mais franchement elle ne démériterait pas.
Pour finir, combien coûte-t-elle ?
De 20 à 27.000€