Chaque matin, Pierre de Vilno fait le point sur les dernières innovations automobiles.
Le luxe, aujourd'hui, avec le dernier né des 4X4 Mercedes, le GLC.
Le GLC succède au mal-aimé GLK. Le 4x4 de moyenne gamme, basé sur le châssis de la Classe C, était tout en angles, façon Jeep, spacieux et confortable. Les clients l’ont malheureusement boudé et se sont retournés vers la concurrence, notamment bavaroise, car sortait à l’époque la dernière mouture du X3 BMW. Les designers de Stuttgart ont décidé de ne plus se faire avoir sur ce coup là.
Il est comment ce GLC ?
C’est tout le contraire de son prédécesseur, il est tout en douceur, en fluidité et en courbes. Pour ceux qui connaissent la dernière Classe C, et la Classe C break, c’est la même en surélevée.
A l’intérieur, on est dans le cockpit désormais connu des Mercedes nouvelles générations. Là aussi plus aucun angle, tout est rond, lisse, à portée de main. L’écran tactile est devant vous, il obéit aux effleurements de vos doigts sur la commande centrale grâce à une sorte de souris d’ordinateur sous laquelle se cache une molette. Vous avez donc le choix entre le tactile et le bouton, tout cela en bois laqué noir style piano tandis que les sièges sont en cuir ou en simili cuir.
Sous le capot ?
Deux moteurs diesel de quatre cylindres de 170 et 204 chevaux mais également un moteur essence quatre cylindres de 211 chevaux. C’est ce dernier que nous avons essayé et que nous avons trouvé particulièrement sobre à la fois en consommation et en rejets de CO2 puisqu’il est annoncé à 166 grammes.
Avant, lorsqu’on prenait un moteur essence sur un 4x4 on se faisait assassiner à la pompe. Là, il faut compter une moyenne de neuf litres environ même en restant essentiellement en ville. C’est un réel progrès d’autant que le moteur est énergique, on passe de 0 à 100 en un peu plus de sept secondes.
Le prix de ce GLC ?
Environ 50.000 euros pour la version essayée. Mais ça varie de 44.000 à 54.000 euros, selon les finitions et le moteur.
