Le New York Times a eu accès à conversations enregistrées de Donald Trump avec l’un de ses biographes. Il se confie longuement, et le journal en a tiré un portrait psychologique du milliardaire.
Est-ce que vous voulez rentrer dans la tête de Donald Trump ? C’est ce qu’a fait le NY Times en écoutant ces 5 heures de bande qui datent d’il y a deux ans, juste avant sa candidature. Et on y apprend que sa motivation profonde, c’est sa peur-panique de l’humiliation, l’angoisse de perdre son statut. Il raconte son mépris pour les stars qui tombent en disgrâce, comme cet acteur d’Hollywood qui ne passe plus à la télé.
Il est obsédé par sa célébrité personnelle et il raconte ce moment de sa jeunesse où il est devenu accroc à l’exposition médiatique. Il vient d’être le héros d’un match de Baseball de son équipe au lycée. On dirait les confessions d’un toxicomane sur sa première dose :
« Je n’oublierai jamais la 1e fois que j’ai vu mon nom dans la presse. C’était dans un petit journal dans cette région de New York. Le titre c’était "Trump a gagné le match pour son équipe" et je me suis dit : "J’adore ça", oui j’adore ça. J’étais un gamin et je me suis dit c’est génial. Ça fait du bien. »
Plus tard, il engagera une équipe chargée uniquement de compiler toutes ses apparitions médiatiques. Et puis il y a cette anecdote qui montre à quel point Donald Trump déteste perdre et passer pour un imbécile : la première fois qu’il a fait du ski avec sa première femme, Ivana, elle lui ne lui avait pas dit qu’elle avait un excellent niveau. Quand il a découvert qu’elle était meilleure que lui, il a déchaussé en plein milieu de la piste, et est reparti à pied. Battu par une femme, ça pourrait se reproduire bientôt.
Hillary Clinton fête ses 69 ans aujourd'hui. Quoi de prévu ?
Un meeting en Floride. En fait elle l’a déjà fêté lundi soir, à New York. Un énième et dernier événement mondain pour récolter de l’argent : 10.000 dollars le ticket d’entrée, révèle le New York Post. Mais bon, il y avait quand même Stevie Wonder !