Plusieurs innovations de santé connectée présentées lors du salon CES Unveiled à Paris permettent de faciliter la vie des patients.
Une procédure ultra-fastidieuse qui pourrait bientôt disparaître... La start-up française Diabnext a développé un petit objet connecté à fixer sur n'importe quel stylo à insuline pour ne plus avoir à lister les injections manuellement.
Connecter le stylo à insuline
A chaque fois qu’un diabétique s’injecte une dose d’insuline avec son stylo, il doit en effet faire varier la dose en fonction de ce dont il a besoin. Puis, ensuite, il doit bien noter dans un petit carnet prévu à cet effet la dose d’insuline exacte qu’il s’est injectée. Cela permet ensuite au médecin d'effectuer un suivi précis. Et cela peut très vite devenir conséquent à raison de cinq à six injections par jour.
Pour éviter cette procédure fastidieuse, le capteur de Diabnext vient se placer sur n’importe quel stylo à insuline et va détecter la quantité d’insuline que s’injecte chaque patient pour, ensuite, transmettre toutes les donnes à une application sur son smartphone. Résultat : tout le relevé est accessible directement sur mobile de manière simple et clair sans rien noter.
Présentée au salon de l’innovation CES Unveiled la semaine dernière à Paris, Diabnext doit être commercialisé dans le courant du mois de novembre pour 40 euros en pré-vente. Un abonnement qui devrait coûter 100 euros par an sera par ailleurs nécessaire pour permettre la synchronisation des données.
Un passeport santé connecté
Pour les patients qui ne sont pas diabétiques, une autre innovation, elle aussi présentée lors du CES Unveiled, devrait faciliter chaque visite chez le médecin. Sous la forme d'une carte de la taille d’une carte crédit qui contient un QR Code - les codes carrés - que l’on scanne avec son smartphone pour avoir plus d’informations, le Passeport santé contient le dossier médical de chaque patient.
L’idée, pour la start-up à l'origine du projet, était de proposer une carte que chaque citoyen est sur soi en permanence et qui puisse faciliter la vie des médecins. Car lorsqu'un patient se rend chez un médecin pour la première fois, il peut-être long de de rechercher tout l'historique de soin, et notamment les opérations éventuelles ou les vaccins.
Et puis le système peut aussi s'avérer utile en cas d'accident pour permettre aux secours d'avoir toutes les informations essentielles immédiatement. Le poids, la taille ou le groupe sanguin d'un blessé notamment. Déjà en test dans la région de Reims où 3.000 personnes l'utilisent, le système pourrait être étendu dans les mois à venir.