Les services de renseignement américains privent Donald Trump de certaines informations confidentielles, par peur de son manque de discrétion.
Quel est le menu ce matin ?
Au programme : les craintes des services de renseignement sur le manque de discrétion du président américain, l’acteur Ashton Kutcher qui dénonce le trafic d’enfants devant les sénateurs, et puis une astuce pour trouver un job !
Un "breakfast" bien chargé. On commence donc par Donald Trump qui poursuit ses rencontres avec les dirigeants du monde entier. Le Premier ministre israélien et le Premier ministre canadien cette semaine. Trump, qui serait toutefois privé de certaines informations sensibles ?
Oui, la semaine diplomatique a été chargée pour Donald Trump. Les tensions et les crises dans le monde ne manquent pas. Les dossiers sont sensibles et il faut les connaître dans le détail, sauf que… Sauf que le Wall Street Journal a révélé cette semaine que les espions américains ne communiqueraient pas à Trump certaines informations confidentielles de peur qu’il ne les fasse "fuiter" ou qu’il les utilise à mauvais escient. Ils s’inquièteraient notamment de la proximité de l'administration avec la Russie.
Un officiel familier des lieux confie : les agences de renseignement ont eu pour consigne de réduire à l’essentiel le briefing quotidien du président. Un "rapport pour les nuls", c’est en quelque sorte ce que les renseignements serviraient tous les matins à Donald Trump. Ils prendraient également soin de ne pas donner leurs sources. Ces révélations illustrent la méfiance qui règne entre les services de renseignement et le président. Ce dernier aurait d’ailleurs l’intention d’engager l’un de ses amis milliardaire pour mener un audit sur ces agences.
Terrible… Et on mesure l’ambiance dans l’entourage du président. Et pendant ce temps-là,les anti- Trump multiplient les initiatives ?
Oui, que serait l’Amérique sans ses millions d’immigrés ? Des employés de restaurants américains ont voulu en donner un avant goût. Ils sont nombreux à ne pas être allés travailler jeudi, à l’occasion du "day without immigrants", "la journée sans immigrés". Le mouvement est né sur les réseaux sociaux. Des centaines de restaurants ont fermés à Washington mais aussi à New York ou encore à Chicago. Le chef américain d’origine espagnole, José Andrés, l’un des plus connus dans le pays, n’a pas hésité une seconde à fermer ses trois restaurants dans la capitale américaine.
Il faut dire que José Andrés fait figure d’opposant à Donald Trump depuis le début de sa candidature. En effet, le chef étoilé devait ouvrir un restaurant dans le Trump Hotel à Washington mais il a renoncé après les propos du milliardaire contre les Mexicains. Le magnat de l’immobilier devenu président lui a intenté un procès. Il lui réclame des millions de dollars pour rupture de contrat. Il ne faut donc pas s’attendre à croiser Trump dans le restaurant mexicain de José Andrés, qui, pour l’anecdote, est l’un des restaurants préférés de Barack Obama !
Comme ça ils ne risquent pas d’être voisins de table. Et dans la ville qui respire la politique, on croise parfois des stars d’Hollywood ?
Oui, cette semaine, la star des comédies romantiques, Ashton Kutcher, était à Washington. Vous l’avez peut-être vu à l’écran dans 7 ans de séduction ou encore Valentine’s Day. Il est venu au Capitole mais pas pour y tourner un film. L’acteur s’est adressé aux sénateurs sur un sujet grave qui lui tient à cœur. Depuis 8 ans, il préside l’association "Thorn", qui lutte contre le trafic et l’exploitation sexuelle des enfants. Très ému, il a partagé son expérience.
L’année dernière, son ONG a débusqué près de 2 000 trafiquants sexuels.
Et quel est l’objectif de ces audiences au Congrès ?
Eh bien c’est de débloquer davantage de fonds publics. L’acteur Ashton Kutcher a déclaré que c’était l’une de ses plus grandes fiertés de témoigner devant le pouvoir législatif. Le sénateur John McCain le lui a bien rendu : "Vous êtes plus beau qu’à la télévision", lui a-t-il lancé. Kutcher a répondu en lui envoyant un bisou avec sa main. De quoi détendre l’atmosphère.
En effet ! Et on finit avec une initiative de Facebook : le réseau social en mode pôle emploi, c’est ça ?
Eh oui, vous pourrez bientôt trouver du travail sur Facebook. Un nouvel onglet intitulé "Job" est apparu mercredi aux Etats-Unis et au Canada, nul doute que la fonction sera bientôt étendue en Europe. Les entreprises peuvent publier des offres d’emploi et les internautes y déposer leurs candidatures. Pour les intéressés, il va falloir faire le ménage sur son profil !