Selon Jack Ma, le fondateur du géant chinois Alibaba, l’intelligence artificielle va considérablement alléger le charge de travail. Des prédictions qui font échos au débat de Benoît Hamon pendant la campagne présidentielle sur l’avenir du monde du travail.
"Grâce à l'intelligence artificielle, nous ne travaillerons plus que 12 heures par semaine !", c'est ce qu'affirme Jack Ma, le patron d'Alibaba, le géant chinois d'Internet.
Nous devrions déjà être en week-end depuis mercredi soir puisque selon le patron d'Alibaba, avec l'intelligence artificielle, nous ne travaillerons plus que trois jours par semaine (lundi, mardi et mercredi) et à peine quatre heures par jour. Ce qui nous fait bien des semaines de 12 heures.
Le patron d'Alibaba participait à une conférence mondiale sur l'intelligence artificielle pour parler du monde digital, de ses progrès spectaculaires et qui nous aide toujours plus au quotidien.
Par exemple, quand on écrit une phrase dans un email, on vous suggère la fin de la phrase. Le logiciel devine ce que vous allez écrire, avant même que vous ne l'écriviez. Quel gain de temps !
C'est ce que dit Jack Ma, l'intelligence artificielle ne va pas tuer le travail mais le faciliter en supprimant toutes les tâches qui peuvent être modélisées et automatisées.
Dans ce monde de robots, est-ce qu'il y aura du travail pour tout le monde ?
C'est la question ! Ce qui est certain, c'est que dans cet univers automatisé où les robots seront partout, on demandera aux salariés d'être créatifs et imaginatifs.
C'est pourquoi (et c'est ce que dit le patron d'Alibaba et beaucoup d'autres), il faut revoir notre système scolaire pour que l'on soit moins dans l'apprentissage et plus dans la créativité, en développant l'imagination des élèves.
Pour cela, il faut faire mais des sciences humaines à la place des mathématiques, de la philosophie, de l'histoire, de la littérature ou encore de l'art. Il faut être transversal. "Nos enfants devraient lire trois livres par semaine", dit Laurent Alexandre, le grand spécialiste français de l'intelligence artificielle.
En cette veille de rentrée scolaire et contrairement à ce que l'on pourrait croire, pour réussir dans ce monde digital, il faut donc être plus littéraire que matheux.