Chaque jour, Axel de Tarlé fait un point sur l'économie.
Quels sont les métiers qui rendent heureux ou malheureux ? Le Ministère du Travail publie une enquête assez surprenante.
Une étude de la Darès c'est très sérieux, c'est l'institut statistique du Ministère du Travail qui a commandé une étude sur "le bien être psychologique au travail".
Première question : Qu'est-ce que le bien-être ? La Dares en a établi 9.
Critère N°1/ Mon travail est-il pénible : Charges lourdes, bruits, vibration,...etc
Critère N°2/ Suis-je autonome ? Puis-je m'organiser comme je le veux ?
N°3/ Suis-je exposé à des conflit éthique.
L'exemple typique, cité par la Darès, c'est l'employé de banque qui n'a pas forcément envie de vous coller des pénalités et des agios, si vous êtes à découvert. En même, temps, professionnellement, c'est son travail. Donc, conflit éthique. De fait, "employé de banque" se retrouve tout en bas du tableau. Dans les métiers les moins propices au bien-être psychologique.
Autre critère d'épanouissement :
- Suis-je soutenu, par ma hiérarchie ?
- Suis-je en insécurité ? Est-ce que je peux perdre mon emploi à tout instant ?
- Y a-t-il de la reconnaissance ?
Ça continue, il y a aussi, les notions d'intensité du travail, pression ou ordres contradictoires.
Au final : Quels sont les métiers qui "cochent" le plus de case ? Qui contribuent le plus au "bien-être" ?
Voilà le top 15 des métiers, les plus et les moins épanouissants.
Les métiers qui épanouissent le plus sont :
- Coiffeurs. Le rapport précise "travail peu intense", "grande autonomie", "peu de conflit éthiques". L'intérêt du coiffeur est aligné sur celui du client : avoir une belle coiffure !
Idem, pour les assistantes maternelles : pas de conflit éthique ni de sentiment d'insécurité au travail.
Dans ce top 15, on trouve aussi : ingénieur informatique, secrétaire de direction, qui vous procure une certaine reconnaissance.
On vous a mis toute la liste de ces métiers "positifs" sur le compte twitter d'Europe 1.
À l'inverse, les métiers pénibles à éviter :
-Infirmiers : conflit éthique, tension avec le public.
- Cuisinier : beaucoup de contrainte, pas de reconnaissance.
- caissiers dans les supermarchés : travail répétitif, pas d'autonomie.
En tous les cas, on le voit, il n'y a pas de lien entre rémunération et bien-être. C'est rassurant.
Finalement, pour être heureux, c'est simple : Ouvrez un salon de coiffure !