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À l'occasion de la venue de Jean-Paul Belmondo à 7h45, Alain Delon s'est invité dans Commandeur News pour adresser un petit message à son complice de toujours.

Ce matin, on sort de l’actualité chaude, une fois n’est pas coutume, avec un hommage à notre invité de 7 h 45.

Julie : En effet, dans quelques minutes, c’est Jean-Paul Belmondo en personne qui répondra aux questions de Thomas Sotto. Son compagnon de route, complice, mais aussi ancien rival Alain Delon tenait à être présent ce matin. Bonjour Alain !

Alain Delon : Oh c’est beau ça me plaît. Quelques années auparavant, on a fait également Paris brûle-t-il avec Jean-Paul où on était tous les deux à l’affiche ! D’ailleurs si je me peux me permettre une parenthèse, ce matin, c’est pas Paris brûle-t-il ?, ce serait plutôt Julie brûle-t-elle ?.

Julie : Mais pas du tout ! Qu’est-ce que vous insinuez ?! 

Alain Delon : Mais arrête enfin ! Depuis que je suis entré dans le studio, t’arrêtes pas de te passer la main dans les cheveux en tremblant, on dirait que t’as Parkinson ! Tu sues, t’es toute moite, ça fait dix minutes que dès tu donnes l’heure, on dirait que tu dois appuyer sur le bouton nucléaire… Calme toi Julie, apaise toi ma puce, je t’ai vue, je te sens, Alain c’est un animal, c’est un lion, je vais te faire caresser ma crinière, même en plein Kenya tu peux pas prendre un frisson pareil !

Julie : Alain, vous pouvez arrêter ? C’est pas très correct.

Alain Delon : Je vais me lever et je vais rentrer chez moi à Douchy donner à manger à mes chiens, tu vas voir si c’est correct. Tiens d’ailleurs, je leur ai laissé le poste allumé dans la cuisine. Je vais les citer tous parce que s’il y en a un qu’entend pas son nom, quand je rentre y’a plus un canapé. Ecoutez-moi mes amours, Papa est pas dans la boîte, c’est une radio : Pipo, Mollo, Pif, Paf, Pouf, Colegram, Cartouche, Carapicho, Camomille, Ketchup, Un café, l’addition, Monique, deux qui la tiennent, c’est pas moi, c’est mon cousin, Clair de Lune, Maubeuge…

Julie : Allez Alain, votre petit mot à Jean-Paul !  

Alain Delon : "T’as fait tellement de merveilles mon Jean-Paul mais s’il a bien un titre qu’on peut se partager tous les deux, c’est qu’on est deux "professionnels", non ? Merci mon frère pour tout ce bonheur, y’a pas un jour où je pense pas à toi : regarde nous dans Borsalino, on est en 70, on se fout des tartes dans la gueule, on monte dans des bagnoles de gangster, on est tout en haut, on a la vie devant nous, on est heureux… Et même quand je te vois aujourd’hui, quand je vois ton œil qui frise, je suis pas du bâtiment mon Jean-Paul, tu le sais bien, mais j’ai quand même envie de te serrer dans mes bras pour te dire qu’il y a des millions de gamins qui se sont couchés le dimanche soir en rêvant de toi, accroché à un hélicoptère, faisant une course-poursuite, ou embrassant Ursula Andress. Pour paraphraser ce cinglé de Godard, je dirais "Quand on regarde la télévision, on baisse la tête, et quand on va au cinéma, on lève la tête… et on voit Belmondo ! Je t’aime mon Jean-Paul".