Franck Ferrand face au roi Teddy Riner

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Alors qu'il est à Rio pour interviewer le grand Teddy Riner, Franck Ferrand nous prouve qu'il est plus habile dans son rôle d'historien qu'en tant que journaliste sportif.

Commandeur News, tous les jours à 7 h 25, Jérôme Commandeur revisitera l’actu à sa sauce. Ce matin, pour la première, on revient ensemble sur les J.O de Rio qui vous ont passionné.
Soyons honnête, tout le dispositif d’Europe 1 sur place n’a pas fonctionné à 100 %, réécoutons ce moment où Teddy Riner décroche son second titre olympique ! Il se fait interviewer par Franck Ferrand.

Franck Ferrand : M’enfin Gustavo, mon Mojito est bourré de glaçons ! Vous allez me le noyer ! J’ai pas fait 8.000 bornes en classe éco pour bouffer un Mister Freeze !
Pardon Paris, je sillonnais mes Bristol en vue de mon interview de Teddy Riner qui vient de battre le Japonais Hisayoshi Harawasa, si vous voulez un supplément "brochette fromage" mettez 1,5 euro de plus ! Où est mon Teddy ? Ah pardon, je suis adossé à sa cuisse ! Eh ben mon vieux, vaut mieux vous avoir en photo qu’à table ! Ça me change de mes historiens avec leur nœud papillon plein de pellicules que je reçois à l’heure de la digestion ! On dirait un "Kiki géant", "Kiki" la peluche bien sûr, pas de blagues avec ça ! En ce moment, à Europe 1, le kiki n’a pas bonne presse ! Alors, Teddy, vous venez de sortir du tatami, tel Attila, qui disait "Là où passe mon cheval, l’herbe ne repousse pas… ", sentence qui subit une petite controverse de puristes à la manière d’Alesia, qui trouve sa topographie exacte dans plusieurs lieux, certains attribueraient au dirigeant de l’empire Mongolo-Germanique.
Ô Dieu tout puissant,Teddy Riner vient de me livrer un soufflet, Portez-moi des sels, j’ai perdu mon monocle. Envoyez un pigeon à ma mère pour la rassurer, elle est en cure à Plombières les Bains pour une mauvaise gangrène, elle ne passera pas sa 20ème année.
Mère, une calèche part à 9 h pour Saint-Nazaire et de là, des amis Jésuites apothicaires ont affrété une caravelle pour exporter de la Jouvence de l’abbé Soury, mets-toi dans une cale, et pas un mot, sinon ils vont te faire ramer ! A vous Versailles ! A vous les studios !

L’expérience n’a pas non plus été de tout repos pour une autre envoyée spéciale d’Europe 1, Anne Sinclair.

Anne Sinclair : Alors euh, bonjour, euh, j’attends l’athlète Christophe Lemaitre pour évoquer sa médaille de bronze sur 200 mètres. J’ai interviewé Mikhail Gorbatchev, François Mitterrand mais là, j’ai relu tout “Oui oui” pour être à niveau. Excusez-moi “Vous savez quand arrive Christophe Lemaitre ? “

Christophe Lemaitre : Bah, c’est moi !

Anne Sinclair : Eh ben mon vieux ! Alors bonjour Christophe, on démarre par une question sociétale : dans une France que la crise économique porte sans cesse vers le repli, où la menace terroriste a considérablement vulnérabilisé la communauté nationale, pensez-vous que la victoire sportive en tant que facteur de lien social ne soit finalement qu’un Placebo ?

Christophe Lemaitre : Un "plat c’est beau", "plat c’est beau", ça dépend quel plat : ma mère elle a ramené un plat à Couscous d’Agadir, c’est dégueulasse le bordel ! Là, faut vraiment que z’aille pisser, tu m’envoies un Tweet, meuf, parce que là z’ai le Boeing en bout de piste, j’ai le calbut qui va faire un burn out !

Anne Sinclair : Putain il s’est barré ce con ! Je m’en fous je reste ici jusqu’à fin août ! Vous aurez qu’à foutre Philippe Candeloro pour interviewer Robert Badinter, ça me fera bien rigoler des genoux ! Allez bonne journée, bonne soirée, bonne nuit, Joyeuses Pâques !