A l'occasion du débat de l'entre-deux-tours, le spécialiste politique Jean-Claude Poncif est au micro de Thomas Sotto.
Thomas Sotto : “Commandeur News”, toute l’actualité "débattue" par Jérôme Commandeur tous les jours à 7 h 25 sur Europe 1 ! Ce matin, on veut tout savoir sur le débat de ce soir !
Julie : Pour cela on accueille LE spécialiste politique de la station Jean-Claude Poncif !
Jean-Claude : Bonjour à tous !
Julie : Nous sommes très heureux de vous recevoir Jean-Claude mais pourquoi vous ?
Jean-Claude : Bah déjà merci de l’accueil. Merci du plat ! Yves Thréard vient de faire son papier, il va pas s’exprimer toutes les 3 minutes, c’est pas un GPS, Jean-Pierre Elkabbach fait du Vaudou antillais sur tout le personnel d’Europe 1 pour des raisons qu’on peut aisément imaginer, donc pas possible non plus, le badge de Gérard Carreyrou ne fonctionne qu’à partir de 17 h, il est 7 heures du mat’, Catherine Nay sort d’une soirée Zouk au Métropolis à Pondorly, elle est en train de manger un Kebab à Châtelet, et Christophe Barbier est aux Urgences, il s’est étranglé avec son écharpe rouge qui s’est enroulée dans les rayons de son Vélib’.
Julie : C’est Hiroshima !
Jean-Claude : Comme vous dites !
Julie : Pouvez-vous nous rappeler les grands moments des débats présidentiels ?
Jean-Claude : Volontiers. On en parlait avec Yves à la machine à Senseo. Entre éditorialistes, on avait les poils sur les bras, le duel De Gaulle – Mitt’rrand de 65, ça reste la Rolls des débats. Quand De Gaulle dit à Mitt’rrand, "Le seul risque valable d’une démocratie, c’est la capitulation des peuples"
Julie : Mais comment vous avez pu parler de ça avec Yves Thréard ? Ce débat n’a jamais existé !
Jean-Claude : Mais je te l’ai dit Yves, on peut pas faire une carrière sur des faux-semblants, là, le Christophe Rocancourt du Figaro qu’on l’appelle là-bas ! Non, soyons sérieux, un débat ça peut changer la donne, regarder VGE – Mitterrand en 81, "Vous n’êtes pas mon Président, je ne suis pas votre Premier Ministre"
Julie : Il y a un vrai souci Jean-Claude, c’est une réplique de Jacques Chirac face à François Mitterrand en 88 ! Donnez-nous plutôt quelques exclus sur le débat de ce soir, il vaut mieux !
Jean-Claude : Comme vous le savez, Emmanuel Macron est de petite taille. Si je devais utiliser une image, sur un terrain de basket, il a plutôt la taille de celui qui vend les chouchous et les casquettes que celui qui met les paniers ! Donc il a demandé un Code du travail comme rehausseur pour s’asseoir dessus. Code du Travail sur lequel il va s’asseoir sur les 5 années qui viennent également, je tiens à le préciser. Quant à Madame le Pen, elle nous fera peut-être un peu de son nouveau sketch Je suis une femme du peuple, pas comme ces nantis de l’élite et du système comme la CGT" : un peu de rire ne fait jamais de mal ! Bon débat !