À l'occasion des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, Commandeur News reçoit la star des éditorialistes politiques, Jean-Claude Poncif.
Ce matin, debriefing du premier tour des Présidentielles !
Julie : Avec nous dans ce studio, la star des éditorialistes politiques, Jean-Claude Poncif !
Julie : Votre analyse, cher Jean-Claude, est particulièrement attendue, en ce lendemain de ce premier tour !
Jean-Claude : Merci Julie de m’inviter aussi régulièrement. Et ça porte ses fruits ! Mon compte Tweeter s’est bloqué hier soir, puisqu’à 20 h 05 il a atteint les 30 followers. Mais on n’est pas là pour parler de moi !
Julie : Nous vous proposons un principe que vous connaissez bien : vous livrez votre édito, et à chaque "poncif", "lieu commun", "banalité", vous entendrez l’un de ces trois mots !
Julie : Au 10e jingle, vous remporterez le droit de revenir à Europe 1 ! C’est à vous !
Jean-Claude : Avant de parler des candidats, les deux grands perdants d’hier sont les partis traditionnels (PS et Républicains), qui pour la première fois, ne sont pas présents au second tour de la Présidentielle !
Jean-Claude : Les candidats qui sont arrivés en tête au premier tour, Macron et Le Pen, sont une surprise relative puisque ce sont les candidats qui arrivaient en tête dans la majeur-partie des sondages…
Jean-Claude : François Fillon est troisième, grosse défaite due essentiellement à une campagne totalement handicapée par les affaires…
Julie : Votre score : trois banalités.
Jean-Claude : Et l’argument massif "anti-média", "anti-système", qu’il a utilisé pour répliquer, n’a manifestement pas pris dans l’opinion.
Jean-Claude : D’ailleurs, je voudrais dire un mot sur cet argument "anti-système" : Macron l’a utilisé pour aller au-delà des clivages traditionnels, le fameux nuancier "Hue – Bayrou – Madelin".
Julie : Vous êtes à cinq clichés, Jean-Claude. Vous êtes très bien, vous voulez un verre d’eau ?
Jean-Claude : Non non ça va. Marine Le Pen, l’anti-système, c’est sa posture traditionnelle, historique, anti-européenne.
Jean-Claude : Et Jean-Luc Mélenchon, avec 19,2 % n’a eu de cesse de renvoyer finance et médias dos à dos !
Jean-Claude : Le même Mélenchon, qui a été la révélation de la campagne, brillant dans les débats, drôle, empathique !
Jean-Claude : Apaisé, plaisant aux jeunes, suscitant néanmoins des réserves sur son programme économique !
Jean-Claude : Quant à Benoît Hamon, c’est la Berezina.
Julie : Et c’est gagné Jean-Claude ! Vous revenez quand vous voulez !
Jean-Claude : Merci, je suis chaud !